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«Quand c’est ta dernière année, tu veux gagner!» - Vincent Chapleau

le jeudi 30 novembre 2017
Modifié à 14 h 05 min le 30 novembre 2017
Par Jonathan Tremblay

jtremblay@gravitemedia.com

La deuxième et dernière saison entière avec le Collège Français de Longueuil répond aux attentes du joueur de centre Vincent Chapleau. Il cumule déjà 60 points après 25 parties disputées. S’il continue sur sa lancée, il pourrait atteindre le plateau des 120 points. Il s’agirait de 11 points de plus que la saison précédente, durant laquelle il a raté 8 rencontres. Chapleau est présentement au deuxième rang du classement des pointeurs, son rang final de la saison dernière. «Ceux qui disent qu’ils ne regardent pas les statistiques ne sont pas honnêtes, avoue-t-il d’un ton moqueur. Avec une saison comme celle-là, tu t’attends à un peu plus l’année suivante. Mon objectif est toutefois d’avoir la meilleure saison possible, simplement.» Tellement de bons joueurs font partie du circuit cette saison selon lui que de ne pas terminer au premier rang des pointeurs ne le contrarierait pas. L’attaquant de 20 ans se dit également satisfait de la première moitié de saison de son équipe. «On est premier de notre division, c’est sûr que c’est un bon début, répond Vincent Chapleau. Quand c’est ta dernière année, tu veux gagner!» Malgré le départ de bons vétérans de l’édition 2016-2017 et une certaine différence de maturité, tant dans le vestiaire que sur la glace, il croit aux chances du CF pour la suite du calendrier. «Des gars ont pris plus de responsabilités cette année pour pallier la perte des joueurs de l’an passé, assure Vincent Chapleau. On a peut-être un peu moins de talent, mais pas moins de chance de se rendre loin.» Une question de confiance Le #17 du CF a pris part à 31 rencontres dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) lors de sa dernière année dans le midget AAA et de sa première saison junior. Les choses ne se sont cependant pas déroulées comme il les avait imaginées. «C’était une question de timing, explique-t-il. Je suis arrivé à Rouyn-Noranda à mon année de 18 ans et ils ont gagné la Coupe [du Président]. Il n’y avait pas de place pour moi.» À Drummondville, l’année suivante, l’organisation venait de subir un changement de personnel et le joueur vedette dans le junior AAA avait l’impression de se trouver «au mauvais endroit, au mauvais moment». «La vitesse et les habiletés étaient là, mais je n’étais pas habitué à ne pas amasser beaucoup de points, se remémore-t-il. C’était la confiance qui manquait.» Cette confiance, il l’a rapidement retrouvée sous les ordres de Pierre Petroni. Sa fiche personnelle étincelante dans la Ligue de hockey junior AAA du Québec lui permettra peut-être de se trouver plus facilement, de son propre aveu, un endroit où jouer dans le futur. L’étudiant en administration aimerait bien s’aligner avec une formation universitaire canadienne l’an prochain. Le joueur de Longueuil n’aura additionné que trois saisons dans les rangs juniors, en raison du fait qu’il est late − un terme communément utilisé dans le monde du hockey pour expliquer qu’un athlète est né en octobre, novembre ou décembre. Cela ne l’aura pas empêché de récolter pas moins de 216 points à sa fiche jusqu’à présent, en comptant ses 5 points dans la LHJMQ, et ce, en seulement 132 rencontres. Une fiche qu’il ne se gênera pas de faire gonfler d’ici le bal printanier.