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Les chambres de commerce accueillent favorablement la réduction du taux d’imposition pour les PME

le vendredi 20 octobre 2017
Modifié à 14 h 52 min le 20 octobre 2017
La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS) saluent l’annonce du gouvernement fédéral de baisser le taux d’imposition des petites entreprises à 9% dès 2019. Les organisations réitèrent toutefois l’importance de reporter les modifications fiscales annoncées en juillet par le ministre des Finances Bill Morneau qui, selon elles, auront des conséquences importantes pour les entrepreneurs. «La baisse du taux d’imposition à 9% pour les petites entreprises est une bonne nouvelle car elle leur permettra de dégager des marges de manœuvre nécessaires au bon fonctionnement de leurs activités, ont déclaré le président-directeur général de la FCCQ, Stéphane Forget, et la présidente de la CCIRS, Catherine Brault. Cependant, il ne faut pas qu’elle masque le fait que la réforme fiscale annoncée récemment par le gouvernement fédéral continue de créer énormément d’incertitude pour les entreprises. L’annonce d’aujourd’hui est positive pour les PME, mais ne vient pas rassurer les entrepreneurs préoccupés par la possibilité de réaliser leurs projets de croissance ou d’affronter les fluctuations économiques.» Selon la CIRSS, le gouvernement fédéral doit aller plus loin concernant le transfert intergénérationnel des entreprises et s’inspirer du nouveau modèle québécois. Pour la Chambre, les mesures fiscales doivent être en cohérence avec celles annoncées plus tôt cette année par Québec. La FCCQ et la CCIRS s’attendent à ce que le gouvernement fédéral dépose rapidement des propositions concrètes pour les entrepreneurs préoccupés par la réforme fiscale annoncée cet été. «C’est bien d’appuyer les petites entreprises en abaissant leur taux d’imposition, mais nous demandons également au gouvernement libéral de s’inspirer d’un autre engagement électoral qu’il avait présenté, soit de fournir une analyse des coûts pour chaque projet de réglementation, ont conclu Stéphane Forget et Catherine Brault. Pour une réforme aussi importante, il est légitime d’obtenir du gouvernement une étude d’impact sur les importantes modifications fiscales qu’il impose.»