Opinion
Tribune libre

CLSC vs GMF

le mercredi 11 octobre 2017
Modifié à 5 h 24 min le 11 octobre 2017
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Pour plusieurs d’entre nous, qui dit clinique privée dit «payer pas tout à fait». Parfois, c’est de façon détournée que ça se passe. Selon l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), la plupart des groupes de médecine familiale (GMF) sont la propriété des médecins, avec un type de gestion à rendement (financier). Ce but en est facilité par le transfert d’effectifs professionnels en provenance des CLSC. Au sujet des transferts d’effectifs, soit les infirmiers, travailleurs sociaux, ergothérapeute, etc. des CLSC vers les GMF, et ce, sans de nouveaux budgets pour les CLSC, ces derniers ont dû procéder à des coupures de services à la population (soins infirmiers de soir du CLSC de Brossard, ainsi que services médicaux et infirmiers en sans rendez-vous au CLSC de Brossard et Saint-Hubert). En d’autres mots, le budget des coupures de postes en CLSC va aux GMF. Il en résulte au niveau des services de première ligne un démantèlement des CLSC. Et toujours selon l’IRIS, il semble que les GMF vivent certaines difficultés, faute d’effectifs (?), ne pouvant répondre adéquatement à la population. En attendant, on observe que la population est prise en otage, se voyant refuser les services de première ligne, médicaux et infirmiers aux CLSC ainsi que dans les GMF pour voir un médecin. En terminant, on pourrait dire: «Quand le public vient à la rescousse du privé…» Hélène Vanasse, infirmière retraitée