Sports

Collège Français : tout ou rien

le mardi 01 septembre 2020
Modifié à 15 h 35 min le 01 septembre 2020
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

Fidèle à son habitude, le Collège Français vise les grands honneurs cette saison. Le directeur général, Stéfan Blanchet, est confiant d’avoir les effectifs nécessaires pour y arriver. À LIRE AUSSI: Retour sur la patinoire: toute une logistique L’organisation ne se «contente plus de gagner la Coupe Napa et la Coupe Fred-Page»; elle veut plus que ça. «L’année passée, on visait la Coupe du centenaire. On avait bâti l’équipe pour ça, et on a encore une équipe bâtie pour cet objectif, affirme M. Blanchet. On a beaucoup de vétérans qui reviennent. Nos joueurs de 20 ans étaient déjà dans nos leaders l’année passée, alors qu’ils avaient 19 ans.» Il s’agit de Philippe Chapleau, Charles Tremblay, Jérémy Laframboise et Yanick Chagnon, les «figures de proue». Les deux premiers ont d’ailleurs signé une entente avec les Stingers de Concordia pour l’an prochain. Repêchage fructueux Encore cette année, le CF croit avoir frappé dans le mile lors du repêchage, qui avait lieu le 13 juin. «Sur la liste qu’on s’était fixée, il y a un seul joueur qu’on n’a pas réussi à aller chercher», dit Stéfan Blanchet. Chaque année, l’équipe de dépisteurs du CF cherche à sélectionner des joueurs qui entreront dans la philosophie de l’organisation, des joueurs «travaillants». «Le genre d’individu aussi, soutient-il. La pandémie n’a pas juste été mauvaise; avant on faisait beaucoup d’entrevues par téléphone. Là, on en a fait énormément par Zoom, où on a pu avoir un contact avec les gars, voir le non-verbal.» «Les gens savent comment on traite tout le monde, ajoute-t-il. Quand on appelle les joueurs pour leur dire qu’on pense à les repêcher, habituellement c’est un oui tout de suite. Ils savent à quoi s’attendre.» Les nouveaux espoirs devraient assurer le succès de l’équipe pour les prochaines années, croit M. Blanchet. «On a toujours essayé de briser le rythme des équipes junior où tu y vas pour la grosse shot, ensuite tu es deux ou trois ans à souffrir, explique le directeur général. Chez nous, on veut être bâtis solides. Il n’y a rien qui nous empêche d’ajouter un ou deux éléments en janvier. Mais on ne veut jamais toucher au noyau. C’est important dans notre philosophie.» Mentionnons que l’organisation avait protégé trois joueurs locaux avant le repêchage, soit Thomas Bourbonnais, Mickael Dupont et Thomas Peat. «Ce sont trois joueurs qui répondent vraiment au style de compétiteur qu’on a eu et qu’on veut avoir chez nous», souligne M. Blanchet.