Hockeyeuse des Lynx
Lorsqu’est venu le temps de choisir son établissement d’enseignement collégial, Raphaëlle Pouliot a fait le tour des cégeps qui la courtisaient en raison de son talent sur la glace. Sa décision s’est arrêtée sur le cégep Édouard-Montpetit pour de multiples raisons.
Maintenant âgée de 18 ans et disputant sa deuxième saison avec les Lynx, l’attaquante porte fièrement le coton ouaté de l’équipe pour arpenter les corridors du Cégep durant les heures de cours.
«J’étais venue visiter le Cégep après un appel de l’entraîneur-chef, se souvient Raphaëlle Pouliot. J’ai tout de suite aimé l’ambiance avec les
coachs et les joueuses. J’avais confiance en l’avenir de l’équipe et je savais que c’était bien réputé comme Cégep.»
L’étudiante en sciences humaines, profil Administration, avait aussi pris soin de consulter d’autres joueuses qui étaient déjà dans l’équipe pour savoir comment elles étaient traitées par l’organisation.
«On a une belle chambre à nous dans l’aréna et on est bien encadré, souligne le #99. On se sent importante.»
Selon elle, les Lynx lui ont aussi accordé une grande confiance. Ils étaient prêts à lui offrir certaines options que les autres cégeps n’offraient pas, comme un emploi.
«Je voulais travailler pendant mes études, alors les entraîneurs et le responsable des sports m’ont aidé à trouver du travail ici, au Centre sportif», mentionne Raphaëlle.
Conciliation sport-études
Les étudiants-athlètes ont un horaire chargé. Au cégep, quelques-uns d’entre eux doivent concilier le travail, les études et le sport. Raphaëlle Pouliot n’y voit que du positif.
«Comme je ne suis pas encore certaine de ce que je veux faire dans la vie, le sport me garde motivée à rester au cégep, car on doit passer nos cours pour avoir le droit de jouer, souligne-t-elle. Mon horaire m’oblige aussi à avoir un bon équilibre pour bien performer. Je dois bien manger, dormir et avoir de bonnes habitudes de vie, avec quatre pratiques par semaine.»
Sentiment d’appartenance
Même si les athlètes des différents sports ne se côtoient pas sur une base quotidienne, Raphaëlle Pouliot dit ressentir le soutien entre les équipes du CEM.
«Par exemple, au match d’ouverture, des athlètes d’autres sports sont venus nous voir jouer, explique-t-elle. On s’encourage mutuellement.»
«Quand on entre au cégep, nos matchs sont affichés sur le babillard avec les étoiles de la semaine. On a une belle visibilité et le sentiment d’appartenance est intéressant ici», conclut-elle.
Le parcours de Raphaëlle Pouliot
Raphaëlle Pouliot a fait partie d’Équipe Québec durant deux saisons, dont une avec les moins de 18 ans. Elle évoluait auparavant pour le Mistral des Laurentides et fréquentait l’école secondaire Mirabel.