Justice

Deux ans de prison pour une série d'agressions à caractère sexuel

le lundi 11 décembre 2017
Modifié à 13 h 01 min le 11 décembre 2017
JUSTICE. Michel Demers, 51 ans, a été reconnu coupable des 17 chefs d'accusation auxquels il faisait face en lien avec une série de gestes à caractère sexuel, dont une survenue dans le stationnement des Promenades St-Bruno le 13 janvier 2015. Le juge Marc Bisson a acquiescé à la suggestion commune de la procureure de la Couronne et de l'avocate de la défense et a condamné l'accusé à deux ans de prison ferme, le 4 décembre, au palais de justice de Longueuil. Demers faisait face à deux chefs d’agression sexuelle armée, deux chefs de séquestration, quatre chefs d’action indécente, cinq chefs d’utilisation d’une arme dans la perpétration d’un crime, un chef d’entreposage négligent d’une arme à feu, un chef de possession d'armes et deux chefs de possession de stupéfiants. Folle virée Le 13 janvier 2015, Demers s'est adonné à une série d’infractions à caractère sexuel dans quatre villes de la région métropolitaine, soit Terrebonne, Mascouche, Saint-Bruno-de-Montarville et Longueuil – précisément dans l’arr. de Saint-Hubert. Au cours de sa folle virée, Demers a notamment agressé une jeune femme à l'intérieur d'une camionnette dans le stationnement des Promenades St-Bruno. Un peu plus tôt, à Terrebonne, l'accusé avait exhibé son pénis à une femme alors qu'il était au volant d'une camionnette. La victime avait aussitôt appelé la police. Michel Demers a été arrêté deux jours plus tard à sa résidence de Saint-Lin-les-Laurentides. Il est détenu depuis. L'accusé possède une imposante feuille de route criminelle. Il a été condamné à une quinzaine de reprises depuis 1984 pour des dossiers de vol, de violence et de stupéfiants, entre autres. Registre des délinquants sexuels À la lueur du dépôt de l'évaluation psychiatrique commandé par la cour, le juge a renoncé à déclarer l'accusé délinquant dangereux à contrôler. Il figurera cependant sur le registre québécois des délinquants sexuels. En plus de passer deux ans derrière les barreaux, Demers sera sous le coup d'une probation de trois ans pendant laquelle il devra se rapporter régulièrement aux autorités. Il devra suivre une thérapie sur les comportements sexuels, sur la consommation d'alcool et de drogues. Il lui sera interdit de se trouver à moins de 100 mètres de la résidence et du lieu de travail de ses victimes. Il lui sera aussi interdit de posséder une arme à feu pour le reste de ces jours.