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Euthanasie de cerfs : Anne-France Goldwater demande à rencontrer la mairesse

le lundi 23 novembre 2020
Modifié à 11 h 45 min le 23 novembre 2020
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

Me Anne-France Goldwater s’est présentée à la manifestation contre l’abattage des cerfs du parc Michel-Chartrand, qui avait lieu devant la mairie de Longueuil, le 21 novembre. Dans un long discours, elle a demandé à rencontrer les élus afin de «proposer des solutions» à long terme. À LIRE AUSSI: Deux fois trop de cerfs au parc Michel-Chartrand Les relocaliser n'était pas une option Le Miller Zoo et la Ferme 5 étoiles prêts à accueillir les cerfs du parc Michel-Chartrand Dans une publication sur sa page Facebook, l'avocate affirme que cette situation l’empêche de dormir. Elle dénonce d’ailleurs le coût que paiera la Ville pour procéder à l’abattage, soit 65 000$. «C’est un gaspillage de fonds à un moment où tout manque cruellement, comme les ressources dans les hôpitaux. On est au milieu d’une pandémie globale et on veut jeter 65 000$», a-t-elle mentionné. «On n’a pas de choix que d’agir maintenant pour trouver une solution qui est vivable, qu’on peut continuer à appliquer, qui ne coûterait pas grand-chose à la communauté, ni à la mairie, ni aux contribuables, et qui permettrait à ce qu’on puisse profiter, générations après générations, de la beauté de cet environnement dans ce parc-là. C’est un investissement pour l’avenir», soutient-elle. Alors que l’abattage doit commencer aujourd’hui, elle invite la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent, à une rencontre afin de trouver des solutions «pratiques, humaines, non-coûteuses». Contraceptif Selon l'avocate, l’euthanasie d’une partie des cerfs ferait en sorte que les survivants deviendront plus fertiles, ce qui causera une autre surpopulation d’ici quelques années. Elle propose donc plutôt d’administrer un contraceptif aux biches afin d’éviter qu’elles ne se reproduisent. Une telle opération coûterait entre 100$ et 200$ par biche aux trois ou quatre ans, dit-elle. «Je vais le payer moi-même», a-t-elle lancé. «La vie ne vient pas avec une garantie, a-t-elle ajouté. Je peux sortir et un camion va me frapper dans la rue. Si on peut en sauver la moitié, on aurait la conscience en paix qu’on a fait notre maximum», a-t-elle ajouté. «C’est une bataille que nous allons gagner», a-t-elle conclu.