Opinion
Tribune libre

La peur des représailles et le droit de porter plainte en santé

le mercredi 12 octobre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 12 octobre 2016

La peur des représailles est un enjeu qui est au cœur du traitement des plaintes formulées dans le réseau québécois de la santé et des services sociaux. Pour la première fois cette année, le Regroupement provincial des comités des usagers (RPCU) en parlera lors de son congrès annuel du 20 octobre.

Pour combattre cette peur, il faut que le processus de plainte soit mieux connu et mieux géré. À l’heure actuelle, il est presque impossible de connaître les noms et les numéros de téléphone des commissaires aux plaintes et à la qualité des services. Tout comme il est difficile d’avoir les mêmes informations pour les comités des usagers, chargés de soutenir les personnes qui souhaitent porter plainte. Ces renseignements sont enfouis quelque part sur des sites internet souvent difficile à consulter par leur manque d’uniformité.

Le RPCU a des propositions pour améliorer les choses. Nous pourrions mieux gérer l’information sur les plaintes en éliminant les trop nombreux intermédiaires qui ne font que filtrer l’information et dédoubler les efforts, empêchant ainsi le traitement efficace des plaintes des usagers.

Porter plainte est un droit et nous sommes protégés en cas de représailles.

Pierre Blain, directeur général du RPCU