Culture

Louise Rouleau invite le public à son atelier

le mercredi 22 novembre 2017
Modifié à 16 h 02 min le 22 novembre 2017

Louise Rouleau, alias L`OR Artiste, est de retour à son atelier pour la première fois,  depuis que le bris d’une conduite d’eau a causé d’importants dommages, le 20 juin, à son lieu de création. Le studio a été reconstruit et les amateurs d’arts sont invités à une soirée d’ouverture, le 24 novembre, de 19h à 22h. Le studio sera également ouvert les 25 et 26 novembre, de 11h à 18h. L'exposition présentera des œuvres créées au cours de sa carrière. L’OR souhaite que la Ville de Longueuil assume les coûts de restauration de certaines de ses œuvres qui ont été endommagés par le dégât d’eau. Parmi les œuvres qui ne pourront être restaurées, qui seront présentées par vidéos, l’artiste avait créé une série de portraits de sa fille de 5 à 12 ans. Le peintre espérait donner ces toiles en cadeau à de futurs petits-enfants. C'est le premier événement public pour L’OR Artiste depuis que l'inondation a bouleversé sa vie, il y a cinq mois. Elle et son mari revenaient d'une exposition réussie, à Chicago quand, au milieu de la nuit, ils ont été réveillés par un voisin :  l'eau inondait le studio, situé au sous-sol. En moins d'une heure, le studio a reçu un mètre d'eau et de boue. Il a fallu plus de trois heures avant que la Ville ne ferme l'eau. «Cette nuit-là, j'ai été témoin d'une réponse très désorganisée. Même mon français limité m'a permis d'entendre le pompier se plaindre ouvertement que la Ville prenait trop de temps pour couper le courant dans la conduite d'eau brisée, relate James Wise. Toutes les municipalités de cette région auraient dû étudier la piètre réaction de la Ville de Montréal aux inondations de Pie IX en 2016 et anticiper que cela pourrait leur arriver. Ça n'aurait pas dû prendre trois heures pour fermer l'eau le 20 juin.» M. Wise s’attendait à ce qu'il y ait une enquête publique, mais la Ville n,est jamais entré en contact avec Mme Rouleau. Louise Rouleau doit, d’ici le 20 décembre, terminer sa réclamation contre la ville, avec laquelle elle entend récupérer les matériaux d'art perdus, les coûts de restauration pour les œuvres d'art et les dommages pour les œuvres d'art perdues. Louise Rouleau avait entamé l’écriture d’un livre sur son travail créatif, en particulier avec une surface de pierres broyées, le Terraskin. «Je suis consultante chez Mitzart, le distributeur local de ce produit. Ils m'ont généreusement fait don de nouveau matériel après le déluge. Malheureusement, toutes mes recherches pour ce livre ont été perdues dans l'inondation, relate-t-elle. Maintenant, je dois recommencer à zéro. (A.D.)