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Un même possible cas de fraude par porte-à-porte se répète

le jeudi 23 novembre 2017
Modifié à 14 h 01 min le 23 novembre 2017

La situation s’est produite en mars 2015, en avril 2016, puis tout récemment le 15 novembre. Une femme cogne à la porte et affirme amasser de l’argent au nom des «Champions de Samuel», depuis la mort de son fils qui avait la leucémie. Elle assure que Le Courrier du Sud publie mensuellement un texte sur sa mission, ce qui est faux. C’est ce qui est arrivé à Ghyslaine Pharand, qui habite sur la rue Pasteur, dans l’arr. de Saint-Hubert. Elle rapporte que le discours de la femme était décousu et qu’elle parlait rapidement, ce qui a éveillé les soupçons. «Je trouvais ça bizarre. Elle disait qu’elle amassait de l’argent pour les loisirs, pour les jeunes en rémission. Elle parlait d’un juge Leblanc qui l’aidait dans sa cause. Elle disait que ça faisait 10 ans qu’on parlait d’elle dans Le Courrier du Sud. Ça n’avait pas de bon sens, son histoire», relate Mme Pharand. Son conjoint a remis 3$ à la femme, qui a rapidement quitté en voiture. Mme Pharand a alors contacté la police, étant restée sur l’impression qu’il s’agissait d’une fraude. Du côté du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), aucun autre signalement concernant un cas semblable n’a été rapporté. En avril 2016, le journal faisait état d’une histoire semblable, survenue aussi à Longueuil. Une femme prétextait alors qu’il lui manquait 80$ pour atteindre son objectif de 2000$. Elle recueillait les dons dans une simple enveloppe vide. En mars 2015, elle demandait de l’argent au nom des «Chevaliers de Samuel», organisme qui n’existe vraisemblablement pas. Rappelons qu’il est conseillé de demander une carte d'identité à ceux qui sonnent à votre porte et sollicitent des dons pour un organisme. Ceux qui souhaitent amasser des dons de cette façon doivent également se prévaloir d'un permis de sollicitation. Les vendeurs se doivent aussi de posséder un permis de l'Office de protection du consommateur. Cette règle s'applique cependant uniquement lorsque les biens vendus ont une valeur de plus de 25$. (A.D.)