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Molson à Longueuil: un «projet porteur» dit Sylvie Parent

le mardi 28 novembre 2017
Modifié à 14 h 55 min le 28 novembre 2017
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

ÉCONOMIE. La mairesse Sylvie Parent ne peut que se réjouir de l’offre d’achat d’un terrain par la compagnie Molson Coors. Elle souligne que l’arrivée de l’entreprise à Longueuil est le fruit de deux ans de travail et d’efforts de la Ville pour la convaincre d’opter pour un terrain de la zone aéroportuaire afin d’y aménager ses nouvelles installations. «Ce projet porteur contribuera au rayonnement à la fois de la ville et de sa zone aéroportuaire, mais aussi de l’ensemble de l’agglomération, a indiqué Sylvie Parent. On doit se réjouir de cette nouvelle. On se doit d’être accueillant.» La nouvelle mairesse voit cette annonce comme la «récompense» pour l’ensemble des gestes posés par l’administration, tels que la municipalisation de l’aéroport, la construction d’un nouveau réservoir d’eau desservant Longueuil et Saint-Bruno, ainsi que le récent programme de crédits de taxes pour les entreprises choisissant la zone aéroportuaire. «Un des enjeux majeurs [qui a pu jouer en faveur de Longueuil], c’est d’avoir un terrain prêt. C’est très attrayant pour une entreprise», a-t-elle fait valoir. La proximité des grands axes routiers, de l’aéroport, du réseau ferroviaire ainsi que des États-Unis constituent un autre important atout. Qu’une entreprise de la notoriété de Molson Coors arrête son choix sur Longueuil pourrait créer un effet domino et inciter d’autres entreprises à songer à la ville pour des installations futures, estime la mairesse. «Devoirs à faire» Certaines actions devront être entreprises avant l’ouverture des installations en 2022, notamment quant à la circulation routière, déjà problématique dans ce secteur de la route 116 et de l’intersection des chemins de Chambly et de la Savane. «On a quatre ans avant l’ouverture de l’usine, alors nous avons le temps de régler les problèmes de fluidité, assure Mme Parent. Des pistes de solutions ont déjà été énoncées. Les fonctionnaires et la direction générale sont déjà au courant de la situation.  Avec ou sans l’usine, nous devions faire nos devoirs.» La bonification du transport en commun fait notamment partie de pistes de solutions. En campagne électorale, le parti de Mme Parent s’était engagé à construire l’échangeur Edna-Maricourt au-dessus de la route 116 et à revoir la configuration de ce secteur, notamment en créant une voie réservée sur le chemin de Chambly, entre le boul. Vauquelin et le viaduc du CN. La mairesse rappelle également que les travailleurs ne suivent pas tous un horaire de 8h30 à 16h30, ce qui peut contribuer à éviter la congestion routière.