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La Montérégie se mobilise pour favoriser la transition des tout-petits vers l’école

le vendredi 24 novembre 2017
Modifié à 16 h 44 min le 24 novembre 2017
Par Sarah Laou

slaou@gravitemedia.com

En cette seconde édition de la Grande semaine des tout-petits, les milieux scolaires, communautaires, de la santé, des services sociaux et les services de garde éducatifs de la Montérégie unissent leurs forces pour le lancement d’un chantier de travail sur le passage à l’école. L’entrée à la maternelle constitue une transition importante pour l’enfant et sa famille. Dans certains contextes, cette transition peut être une période à risque pour le développement et les apprentissages des enfants, d’où l’importance de s’en préoccuper, selon les acteurs de la petite enfance de Montérégie. Ainsi, le Comité régional Opération Colibri (CROC), la Table des services éducatifs réunissant les Commissions scolaires de la Montérégie et le Regroupement des centres de la petite enfance de la Montérégie (RCPEM) ont mis en place un partenariat d'acteurs de la petite enfance dans le but de favoriser une transition harmonieuse de l’enfant vers la maternelle. «Ce partenariat permettra de contribuer à la réussite éducative de tous les futurs écoliers de la Montérégie», a notamment déclaré la directrice de la santé publique de la Montérégie Dre Julie Loslier. Afin de mener à bien cette démarche, un soutien financier de 25 460$ a été octroyé par Avenir d’enfants, une organisation à but non lucratif issue d’un partenariat entre le gouvernement du Québec et la Fondation Lucie et André Gagnon. Cette aide financière permettra l’embauche d’un agent de développement qui sera à l’emploi de la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV) et aura pour mandat d’assurer la coordination d’un groupe de travail régional dédié à la transition scolaire. À noter que d'après les données du ministère de l’Éducation, plus de 15 000 tout‑petits font leur entrée à la maternelle à 4 ans et 5 ans chaque année dans les commissions scolaires francophones de la Montérégie. Parmi ces enfants, 82% ont fréquenté régulièrement un service de garde alors que 18% arrivent de la maison. (S.L.)