Société
Art de vivre

Une autre mission impossible réussie

le mardi 12 janvier 2016
Modifié à 0 h 00 min le 12 janvier 2016
Par Pascal Cloutier

pascal_cloutier@gravitemedia.com

Mission impossible 5 - Étoiles: ****

On me faisait remarquer dernièrement que la franchise Mission Impossible, que chapeaute depuis 20 ans Tom Cruise, n’est plus l’affaire d’un seul homme.

Depuis le troisième épisode, en 2006, un Britannique très sympathique s’est joint à l’équipe d'Ethan Hunt (Cruise) et a pris de l’importance. Simon Pegg, un de nos acteurs préférés, s’implique de merveilleuse façon dans les missions toujours impossibles de cette équipe de frappe ultra sophistiquée.

Si le quatrième épisode de la franchise, paru en 2011, avait frappé l’imaginaire en nous transportant dans les gratte-ciel de Dubaï, cette fois la recette est rehaussée et améliore encore la qualité des exploits de l’équipe.

En 2011, on allait jusqu’à détruire le Kremlin parce que la mission avait été un échec. Pour cette raison, l’équipe d’Ethan Hunt avait été démantelée.

Pour la survie de son service, pour faire échec à une organisation criminelle d’importance, Hunt et son équipe devaient contrecarrer par leurs propres moyens les actions répréhensibles de l’équipe ennemie. Mission Impossible Force était une équipe fantôme.

Cette fois, parce que trop imprévisible, on ferme véritablement la MIF. Ethan Hunt et ses actions deviennent clandestines. Pourtant, on a enfin réussi à identifier clairement cette organisation qu’on combattait depuis les tout premiers épisodes, cette organisation qu’on appelle le Syndicat ou Rogue. De là le sous-titre du film. Rien à faire, les décisions gouvernementales ont mis fin au programme ultra-secret qui avait sauvé la planète de conflits mondiaux à plusieurs reprises.

Oui, certains ingrédients de la recette sont quelque peu répétitifs. Oui, l’aspect incroyable de la plupart des situations décrites à l’écran enlève toute crédibilité au scénario, mais force est d’admettre que c’est diablement efficace.

Il faut aussi admettre que si les premiers épisodes étaient superficiels, on a fini par mieux définir qui est Ethan Hunt et ce qui lui donnait toute cette énergie à combattre le mal à tout prix et par tous les moyens possibles et impossibles. Une réelle amitié soude l’équipe et on commence à y croire dans ce scénario de l’Américain Christopher McQarrie, dont c’est le premier MI.

Ant Man

Étoiles: ***

La popularité des super héros de Marvel et DC Comics est indéniable depuis plus d’une décennie. Les super héros ont cette facilité à jongler avec des situations aussi dramatiques que la fin du monde, la destruction de la planète sinon de la galaxie, et de toujours s’en sortir en riant.

Dans cette marée de films de super héros, on voit toujours poindre une bonne dose d’autodérision. L’humour particulier à chacun des personnages les définit bien, et si les scénarios sont invraisemblables, les principaux acteurs de toute cette action, de toute cette intrigue, de toute mise en scène, savent le souligner plus ou moins subtilement.

Dans Ant Man, dirigé par Peyton Reed, un réalisateur de comédies, on a fait appel au comédien Paul Rudd pour interpréter un petit voleur nommé Scott Lang. Recruté par Dr. Hank Pym (Michael Douglas), un savant frustré, Scott se transforme en minuscule super héros dont la très petite taille lui sert dans les missions qu’il se donne.

Le professeur Pym a des relations avec Howard Stark, le père de Tony, Iron Man. L’inventeur du dispositif qui permet à Scott Lang de devenir Ant Man, le professeur Pym, rejoindra S.H.I.E.L.D du père Stark qu’il avait quitté à l’époque parce qu’on exploitait ses connaissances pour des projets qui s’éloignaient de ce que le professeur avait en tête.

Aujourd’hui, sa fille et son copain ont repris les recherches de Pym à d’autres fins, ce qui met en danger la planète au grand complet.

Paul Rudd n’est pas meilleur dans ce genre de film qu’il ne l’est dans les comédies qu’il a surtout jouées dans sa carrière de près de 25 ans.

Il ne serait pas étonnant de croiser Ant Man dans une prochaine production de Marvel.