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COVID-19

VIDÉO - Le dépistage avance à bon rythme à l’unité mobile de Longueuil

le jeudi 21 mai 2020
Modifié à 17 h 37 min le 21 mai 2020
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

La file s’étend sur plusieurs mètres sur la rue Mousseau à Longueuil, mais les tests s’enchaînent rapidement les uns après les autres, a constaté Le Courrier du Sud lors de son passage jeudi midi à la première unité mobile de dépistage de la COVID-19 sur la Rive-Sud. Entrevue avec Véronique Guimont, directrice adjointe à la Direction des services professionnels du CISSS de la Montérégie-Centre, et Julie Loslier, directrice de santé publique de la Montérégie  https://www.dailymotion.com/video/x7u23qq Depuis 10h, du personnel médical installé dans quatre tentes questionne à tour de rôle les résidents venus volontairement passer un test pour savoir s’ils sont atteints du coronavirus. Puis, ces derniers subissent l’examen avec l’écouvillon pour recueillir des fluides. «Ça ne prend que quelques secondes, rapporte une résidente de Longueuil en quittant l’une des tentes. Étant donné qu’on se déconfine tranquillement, je veux être certaine de ne pas être porteuse du virus, essentiellement pour la sécurité des autres.» Les tests à l’unité mobile sont réservés aux citoyens qui présentent des symptômes ou qui ont été en contact avec une personne qui en ressent. «Ce, pour s’assurer que le déroulement soit le plus efficace possible», précise Lionel Carmant, député de Taillon et ministre délégué à la Santé. C’est d’ailleurs après avoir ressenti les symptômes d’un rhume qu’une résidente de l’arr. du Vieux-Longueuil a décidé de se présenter à l’unité mobile. «Je préfère ne pas prendre de risque et dissiper les doutes. C’est rassurant de savoir qu’il y a ce genre d’installation dans notre quartier», affirme-t-elle en attendant son tour. À elles seules, les quatre tentes permettent d’accueillir environ 240 personnes au cours de la journée. Une cinquième sera ajoutée vendredi pour permettre de répondre à la demande et d’augmenter ce chiffre à 300, indique la Direction de santé publique de la Montérégie. «Plus on fait de dépistage, plus on sera capable de contrôler le virus en Montérégie et plus particulièrement à Longueuil qui est une zone active», explique M. Carmant. L'agglomération de Longueuil compte la moitié des cas de coronavirus recensés en Montérégie. Devant cet état de fait, la mairesse Sylvie Parent n’a pas hésité à collaborer avec la Santé publique et les deux Centres de santé et services sociaux du territoire, souligne-t-elle. «Le besoin était là dans les secteurs à risque. Nous avons tout de suite mis en place la possibilité de fournir deux locaux pour pouvoir faire les tests», indique Mme Parent. Au terme de ses deux premières journées d’opérations, l’unité mobile sera déployée dans le secteur Lemoyne lundi et mardi prochain. Selon la progression des cas de COVID-19 sur le territoire de la ville, elle pourrait être installée de nouveau dans le secteur pour accroître le dépistage.