Culture

5 questions à l’humoriste Michelle Desrochers

le lundi 22 mai 2023
Modifié à 15 h 43 min le 18 mai 2023
Par Marie-Josée Bétournay

redactionsc@gravitemedia.com

L’humoriste Michelle Desrochers. (Photo de l’affiche: Félix Renaud)

ENTREVUE. Michelle Desrochers, originaire de Châteauguay, présente son premier spectacle solo en rodage. L’humoriste s’arrêtera dans sa ville d’origine en 2024. Le spectacle, prévu le 22 juillet 2023, a été annulé en raison du mariage de son frère. Voici cinq questions à la participante de la téléréalité Big Brothers Célébrités en 2022.

 

1. Question : Vous présentez Pelote, votre premier spectacle seule sur scène. Est-ce plus angoissant que de rentrer dans la maison de Big Brothers Célébrités?

Réponse : «Non, c’est plus angoissant d’avoir 16 colocataires qui sont des célébrités. Seule sur scène, c’est le contrôle, la confiance en moi-même, donc ça reste la façon dont je suis le plus drôle.»

 

2. Question : Sur la scène, craignez-vous de vous ennuyer des humoristes Patrick Groulx et François Bellefeuille pour lesquels vous avez fait la première partie de leur spectacle à une autre époque?

Réponse : «En tournée, on s’ennuie parfois d’avoir des collègues avec nous. La route est longue, il y a des moments solitaires à l’hôtel. Sur scène, je porte toujours une petite partie de ce que Patrick Groulx et François Bellefeuille m’ont donné. J’ai beaucoup appris en faisant leur première partie, c’est une très bonne école.»

 

3. Question : Vous comparez votre spectacle Pelote à l’assurance d’une veste de laine d’une tante, mais un peu piquante. À quoi vos fans doivent-ils s’attendre?

Réponse : «On s’attend à un humour assez réconfortant, décomplexant. Il y a de l’autodérision, mais surtout une quête d’amour de soi et d’acceptation de soi. Le côté piquant, ce n’est pas quelque chose qui attaque, mais le côté croustillant, coquin que j’ai gardé de mon travail dans les bars à Montréal où j’ai pratiqué mon matériel dans les dernières années.»

 

4. Question : Quel sentiment ressentez-vous lorsque vous vous produisez dans votre ville d’origine?

Réponse : «C’est énormément de fierté, ça vient boucler la boucle. Pour moi, tout a commencé à l’école Louis-Philippe-Paré où il y a une super équipe de professeurs, une valorisation du parascolaire et de l’art. C’est une fierté de revenir chez moi montrer où j’en suis rendue. C’est aussi une occasion de souper avec mon père.»

 

5. Question :  Vous avez rédigé les textes de votre spectacle, en collaboration avec LeLouis Courchesne de Big Brother Célébrités. En quoi votre formation en littérature a-t-elle simplifié le processus?

Réponse : «La littérature, c’est un outil important en humour. C’est le même matériel. Pour parler de tricotage justement, c’est les mots que l’on soit en littérature ou en humour. C’est une facilité à choisir le bon mot et retravailler les phrases pour que ça soit optimal. Louis, c’est un gars d’improvisation comme moi. La maitrise des mots en littérature plus le côté impro, ça fait des textes extrêmement dynamiques et à mon goût pour un choix de mots le plus raffiné possible.»