Justice
Faits divers

56 armes à feu dissimulées chez lui: il écope de travaux communautaires

le vendredi 07 juin 2019
Modifié à 13 h 17 min le 14 juin 2019

Le résident de l’arr. de Saint-Hubert Hugo Bernard a recouvré sa liberté au terme de son procès pour possession d’armes prohibées. Celui qui a reconnu sa culpabilité devra réaliser 100 heures de travaux communautaires et sera sous le coup d’une probation d’un an. L’individu a également dû se défaire de son impressionnante collection d’armes en raison d’une probation de deux ans pendant laquelle il lui est interdit de posséder des armes. [caption id="attachment_74142" align="alignnone" width="444"] Hugo Bernard[/caption] C’est un évènement presque banal qui avait entraîné l’arrestation de l’homme et la découverte de son impressionnant arsenal composé de 56 armes à feu, dont 11 armes prohibées, des silencieux et des couteaux à cran d’arrêt. Le 5 décembre 2016, Hugo Bernard était impliqué dans une altercation verbale avec un autre individu au sujet d’un accrochage. Durant cet échange, il avait menacé de mort le conducteur et vandalisé son véhicule avant de prendre la fuite. À LIRE ÉGALEMENT: Hugo Bernard restera derrière les barreaux Hugo Bernard coupable de menaces de mort Arsenal à Saint-Hubert: l’homme serait collectionneur et «patenteux» Arsenal à Saint-Hubert: des armes «fantômes» prisées par le crime organisé La plus importante saisie d’armes depuis des décennies à Longueuil Grâce à une vérification de routine, les policiers avaient découvert que Bernard possédait de nombreuses armes de poing légalement enregistrées ainsi que des antécédents en matière d’armes prohibées et de trafic de stupéfiants remontant à une vingtaine d’années. Un visite au domicile de Bernard avait ensuite permis au Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) d’effectuer l’une des plus importantes de saisie d’armes de son histoire. En novembre 2017, Bernard a été reconnu coupable de menaces de mort et d’avoir vandalisé un véhicule. Il a été condamné à payer 500$ d’amendes en plus des coûts de réparation du véhicule du plaignant, s’élevant à 2525$.