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Les deux nouvelles sénatrices ont dû faire des acquisitions dans la région

le jeudi 05 août 2021
Modifié à 0 h 00 min le 06 août 2021
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Michèle Audette et Amina Gerba (Photos Twitter et Facebook)

Conformément aux exigences d’accessibilité au Sénat canadien, les nouvelles sénatrices Michèle Audette et Amina Gerba ont dû se procurer des propriétés foncières dans la région. 

Parmi les critères pour une candidature valable au Sénat, il faut posséder une propriété mobilière ou immobilière supérieure à 4000 $ dans le collège électoral à représenter. «La personne doit satisfaire aux exigences d’admissibilité inscrites dans la Constitution au moment de sa nomination au Sénat, informe Stéphane Shank du bureau des relations médias du Conseil privé du Canada. Toutefois, en raison de la protection des renseignements personnels, les détails ne seront pas divulgués.»

Les nouvelles sénatrices

Michèle Audette, militante et dirigeante autochtone a été nommée le 29 juillet par Justin Trudeau dans la division sénatoriale de Salaberry. Celle-ci correspond approximativement aux territoires des MRC de Beauharnois-Salaberry, du Haut-Saint-Laurent et du Roussillon.

Elle succède à l’ancien éditorialiste en chef à La Presse, André Pratte, qui a démissionné lors de la soirée des élections canadiennes, le 21 octobre 2019.

À La Presse, la nouvelle sénatrice a dit vouloir faire avancer des dossiers qui intéressent les femmes autochtones, à savoir l’égalité, l’équité, la justice et la justice sociale.

À la même date, le premier ministre nommait l’entrepreneure Amina Gerba à titre de sénatrice dans la division de Rigaud. Celle-ci occupe Soulanges et l’ouest de l’île de Montréal. Le gagnant de la Coupe Stanley, Jacques Demers, était la dernière personne à avoir occupé ce poste, jusqu’à la retraite obligatoire, en juin 2019.

«Je crois profondément en la nécessité, pour toute personne, de redonner à sa communauté, d’une manière ou d’une autre, a laissé savoir Amina Gerba via les réseaux sociaux. C’est pourquoi au travers de mes implications sociales et entrepreneuriales, particulièrement comme présidente du conseil d’administration d’Entreprendre ici et comme membre de plusieurs CA d’organisme à but non lucratif, j’ai toujours tenté de véhiculer des valeurs de partage, de justice sociale, d’équité, et de développement économique équitable et responsable. Je compte bien continuer à porter ces valeurs et ces enjeux dans mes nouvelles fonctions.»