Actualités
Sports

Raphaëlle Leroux surprend à son retour à la compétition

le vendredi 10 septembre 2021
Modifié à 0 h 00 min le 11 septembre 2021
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Raphaëlle Leroux a atteint les quarts de finale des Internationaux juniors de Repentigny. (Photo : Gracieuseté – François Massie)

Raphaëlle Leroux avait hâte de retrouver la compétition. Après une pause forcée de plus d’un an, la joueuse de tennis lambertoise a renoué avec l’action avec panache, se qualifiant pour les Championnats canadiens U16 et U18, puis remportant trois matchs aux Internationaux juniors de Repentigny.

Il s’agissait pour l’athlète de 14 ans d’un premier tournoi sur le circuit de l’ITF et elle s’est assurée que l’on retienne son nom. Elle a remporté trois parties, dont une contre la quatrième favorite, une joueuse de 17 ans, pour accéder aux quarts de finale. Elle s’est ensuite inclinée contre l’éventuelle finaliste du tournoi.

«J’ai vraiment cru en moi, j’ai été forte mentalement et je suis restée positive, a-t-elle indiqué. J’ai joué comme si je n’avais rien à perdre. C’est très encourageant!»

Elle a remporté chacun de ses duels en deux manches, dont une domination de 6-0, 6-0 lors du match initial. Elle ne manque d’ailleurs pas de confiance, affirmant sans détour qu’elle avait été supérieure à la quatrième tête de série lors de leur duel de troisième ronde.

Raphaëlle avait auparavant participé aux Championnats québécois, et a suffisamment bien fait pour se qualifier pour les Championnats canadiens U16 et U18. Ceux-ci s’amorcent ce samedi, 11 septembre.

La jeune joueuse de tennis espère obtenir un top 5 pour le tournoi de 16 ans et moins, et un top 8 pour celui des 18 ans et moins.

Une inspiration en Leylah Annie Fernandez

Raphaëlle Leroux n’a pas besoin de regarder bien loin pour trouver son inspiration sur un court de tennis.

La Lambertoise de 14 ans entend jouer professionnellement un jour, et son rêve semble plus accessible que jamais, alors qu’une Québécoise de seulement 4 ans son aîné, Leylah Annie Fernandez, a atteint la finale du US Open.

«Je trouve ça fabuleux ce qu’elle réalise et j’aimerais vraiment suivre ses traces», mentionne Raphaëlle, soulignant au passage que les deux joueuses sont environ de la même grandeur.

Elle indique ne pas avoir eu la chance de rencontrer Leylah, mais se dit ravie de jouer dans le même club de l’Île-des-Sœurs où jouait auparavant celle qui s’est démarquée cette saison sur le circuit de la WTA.

La passion aussi forte malgré la COVID

La COVID a affecté les athlètes et leur capacité à s’entraîner, et cela a également touché Raphaëlle. Elle a ainsi dû mettre l’entraînement de côté entre mars et juin 2020, puis s’est entraînée sur des courts extérieurs jusqu’en septembre, où elle a pu reprendre l’entraînement intérieur dans son programme de sport études.

De plus, elle n’a pas pu participer à des compétitions de plus grande envergure avant les Championnats québécois, au milieu du mois d’août dernier.

«C’était vraiment difficile mentalement, parce que des compétitions, on en faisait souvent, pratiquement chaque semaine, admet la jeune athlète. Cette grosse pause, c’était vraiment bizarre.»

Malgré tout, sa passion pour le tennis est restée aussi forte et son désir d’en faire une carrière est toujours présent.

Elle prévoit partir en Floride en décembre pour participer à plusieurs tournois de l’ITF. Elle sera l’une des plus jeunes sur le circuit, mais certainement l’une des plus déterminées également.