« Abolir la TPS sur les livres, c’est 100 millions d’économies pour les lecteurs et les parents. »

Denis Trudel, candidat du Bloc Québécois dans Longueuil – Saint-Hubert, a joint sa voix à celle du chef, Gilles Duceppe, pour demander l’abolition de la TPS sur les livres, une mesure évaluée à 100 millions de dollars par année.

«La culture est un élément essentiel de la nation québécoise et le livre est un des vecteurs les plus importants pour sa diffusion. Avec l’exemption de l’application de la TPS sur les livres comme c’est le cas avec la taxe provinciale, on soutient non seulement le domaine culturel, mais on permet aux lecteurs d’économiser 100 M$ par année, dont près de la moitié lors de l’achat de manuels scolaires», a expliqué Denis Trudel.

Rappelons que dès la mise en vigueur de la TPS en 1990, le milieu culturel, avec les éditeurs en tête, a dénoncé haut et fort la taxation du livre.

«La mesure qu’on réclame aujourd’hui donnera une bouffée d’oxygène à la chaîne du livre, notamment aux librairies indépendantes, alors que les ventes de livres ont décliné depuis cinq ans», a fait remarquer M. Duceppe. En effet, les ventes totales de livres neufs ont reculé de 2,5% au Québec, depuis 2009.

«En plus d’être issu du milieu culturel, je suis également père de famille et comme bien des parents, je me suis toujours fait un devoir d’encourager mes enfants à la lecture, une activité essentielle à l’imaginaire et l’ouverture sur le monde. Le Bloc Québécois demande l’abolition de la TPS par le gouvernement fédéral afin de favoriser la lecture chez les jeunes et les moins jeunes. Ottawa peut et doit contribuer à sa juste part», a conclu  M. Trudel.