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Alain Dépatie et Jean Bouchard veulent tourner la page

le mardi 28 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 28 avril 2015

SAINT-LAMBERT. Blanchis par la Commission municipale du Québec (CMQ) quelques jours avant la dernière séance du conseil municipal de Saint-Lambert, le maire Alain Dépatie et le conseiller Jean Bouchard ont été très discrets concernant la décision rendue, mais souhaitent tout de même tourner la page.

En début de séance, Jean Bouchard s’est adressé aux citoyens, insistant sur le fait que le processus avait été un «trop long et coûteux détour, maintes fois dénoncé, mais qui s’est buté à des entêtements».

«Je pourrais accuser, mais j’ai choisi le silence! Car pendant qu’on gratte nos vieilles blessures, qu’on nourrit nos rancunes, le siècle avance à grands pas vers un mur impassible. Faut cesser de se plaindre et de s’enfarger pour plutôt mettre nos forces vives au service de nos idéaux, d’une prospective positive et de son actualisation», a lancé M. Bouchard.

Pour le conseiller, la page est tournée et il souhaite dorénavant regarder vers l’avenir.

«Pour le bénéfice de notre communauté, il faut travailler avec les gens de bonne foi, car nos enfants et nos descendants à venir méritent que le meilleur de nous-mêmes, de nous tous», a-t-il conclu.

Tourner la page

Même s’il a mentionné en début de séance qu’il ne ferait pas de commentaire à propos de la décision rendue par la CMQ, le maire Alain Dépatie a finalement commenté le dossier, à la toute fin de la séance.

«Malgré que tout le dossier était réglé, des membres du conseil, pour des raisons purement politiques et pour nuire aux gens, ont été dans la médiation, dans la plainte à la CMQ et dans le diagnostic organisationnel, a-t-il expliqué. Je suis très content d’avoir été blanchi dans ce dossier! Je ne veux plus en parler et je veux tourner la page; nous sommes rendus là. Il y a quand même des souvenirs, des remords et des désagréments qui persistent.»

Des conseillers amers

Jean-Pierre Roy a voulu souligner quelques passages de la décision de la CMQ qui, selon lui, en disent beaucoup sur le comportement du maire et de M. Bouchard.

«Malgré la décision des juges, certains paragraphes sont très durs envers le maire et M. Bouchard. Je vous invite à le lire!», a-t-il lancé aux citoyens.

De son côté, le conseiller Martin Smith a voulu rectifier la situation.

«Le maire n’avait pas le mandat de mettre en doute le poste de directeur général et il avait une majorité contre. C’était clair que ce message ne passait pas et il a fallu se tourner vers autre chose. Je suis tout à fait à l’aise avec le rôle que j’ai joué dans la situation et je trouve épouvantable qu’on m’impute presque tous les frais qui ont découlé de cette chose! La facture aurait pu être beaucoup plus élevée si on n’avait pas agi et en plus, nous aurions perdu notre directeur général», a ajouté M. Smith.