Communauté

Alain Riendeau, un homme de cœur et d’action

le vendredi 24 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 24 avril 2015
Par Annick Oligny

annick.oligny@tc.tc

PORTRAIT. Propriétaire de la Ferme au tournant des prés depuis 1996, Alain Riendeau ne lésine pas sur les heures qu’il consacre au bénévolat et aux activités en lien avec sa communauté. Élu commissaire scolaire l’automne dernier, il se réjouit de ses nouvelles fonctions.

Depuis maintenant 30 ans, Alain Riendeau voue la majeure partie de ses temps libres au bien-être des moins nantis.

«Le bénévolat fait partie de ma vie; c’est mon carburant. J’en fais depuis que j’ai l’âge de 16 ans. C’est dans ma nature de m’impliquer. Peu importe le métier que je ferai, je trouverai le temps pour faire du bénévolat.»

Guignolée paroissiale, clubs Optimiste et Octogone et organismes communautaires ne sont qu’une partie des causes pour lesquelles M. Riendeau a donné de son temps.

Prêt pour un nouveau défi

Maintenant commissaire de la circonscription 9 pour la Commission scolaire Marie-Victorin, le père de deux enfants de 14 et 17 ans a cru bon gravir les échelons un à un avant de se lancer en politique scolaire.

«J’ai fait partie du conseil d’établissement de l’école André-Laurendeau, j’ai été membre du comité consultatif EHDAA et du comité de parents avant de briguer un poste de commissaire. Le rôle de commissaire va de soi dans mon cheminement et je souhaite maintenant m’impliquer dans les processus décisionnels.»

En se présentant dans une circonscription qui ne dessert pas l’école de ses enfants, M. Riendeau voulait s’assurer que son rôle dans la CSMV ne représente pas des intérêts personnels.

«J’ai prouvé au cours des 8 dernières années que j’agis à titre professionnel, sans teinter mes actions dans l’avantage de mes enfants.»

Profession: fermier

Alain Riendeau fait partie des rares fermiers de l’agglomération de Longueuil, qui en compte seulement une vingtaine.

Ainsi, 365 jours par année, il doit prendre grand soin de ses animaux. «L’agriculture est une passion. J’ai toujours rêvé d’avoir une ferme. Ce métier me permet de concilier le bénévolat à mes tâches quotidiennes. Je peux me permettre d’organiser mes journées de travail en fonction de mes autres tâches.»

Dans «une autre vie», le fermier a été horticulteur et a travaillé 20 ans dans le domaine pharmaceutique.

«Je suis une personne polyvalente, j’ai besoin d’action et d’activités différentes. Ma priorité est ma famille; ensuite, il y a la ferme et le reste du temps, je me consacre au bénévolat.»