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Alexander Hovington veut assumer plus de leadership

le mercredi 22 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 22 avril 2015

7 mars 2015 - Le demi de coin du Rouge et Or de l’Université Laval ne s’en cache pas: le camp de printemps en Floride risque d’être plus exigeant que les deux précédents, surtout après le revers en finale québécoise contre ses éternels rivaux, les Carabins de l’Université de Montréal.

Même s’il se considère chanceux de se retrouver sous le chaud soleil de la Floride pour une troisième année consécutive durant la semaine de relâche, l’athlète de Saint-Hubert ne part pas en vacances à Orlando.

«Chaque année, on arrive préparés pour Orlando, mais nous savons tous que nous allons devoir en faire plus cette année. Dans la vie, si tu veux connaître du succès, tu te dois d’en faire plus; c’est pourquoi nous porterons davantage attention aux moindres détails, philosophe-t-il. Avant, il y avait certaines chose que l’on faisait qui étaient acceptées, mais qui, cette année, ne passeront plus!»

Une défaite loin d’être digérée

Sans le dire ouvertement, on sent que la défaite contre les Carabins en séries éliminatoires n’a pas encore été digérée.

«C’est sûr que c’est une motivation supplémentaire. Il y a des soirs où je me couche et je repense à ce revers. Quand on s’entraîne, il arrive qu’on manque d’énergie. Dans ce temps-là, on revoit les images de ce match et on trouve l’énergie nécessaire pour finir notre série», admet Alexander.

Il veut s’occuper d’une recrue

Cela dit, le camp de printemps permettra certainement aux membres de l’Université Laval de passer à autre chose, avec l’arrivée rafraîchissante de nouvelles recrues.

«C’est effectivement ce qui a de bien avec notre voyage. C’est l’fun parce que c’est bon pour la camaraderie. Comme les recrues veulent se greffer au groupe, ça nous permet de mieux les connaître et à la fin, on devient des frères. On appelle ça du team bonding. C’est vraiment primordial dans les sports d’équipe, spécialement au football, car nous sommes plusieurs», considère le demi-défensif de 23 ans, qui espère être jumelé à une recrue pour la première fois depuis son arrivée à Québec.

«Habituellement, on assigne une recrue à un vétéran, afin qu’elle puisse comprendre comment on fait les choses à Laval. De mon côté, ça fait deux ans que je suis jumelé à un vétéran et j’aimerais bien pouvoir redonner ce que j’ai pu apprendre à un plus jeune.»