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Aménagement du territoire: Longueuil prête à prendre part à une éventuelle politique nationale

le vendredi 31 mai 2019
Modifié à 14 h 09 min le 31 mai 2019
Si le gouvernement du Québec élaborerait une politique nationale en aménagement du territoire et en urbanisme, Longueuil répondrait «présente» afin de prendre part aux démarches, en concertation avec l’Union des municipalités du Québec. Une résolution appuyant la démarche de l’Alliance ARIANE a été adoptée à l’unanimité à la dernière séance du conseil municipal. Cette alliance regroupe des organisations telles que l’Ordre des architectes du Québec, l’Ordre des urbanistes du Québec, Vivre en ville et la Fondation David Suzuki. Leur vision repose sur le principe que l’aménagement du territoire et l’urbanisme doivent être une priorité au Québec. Par cette résolution, Longueuil se positionne à titre de partenaire du gouvernement provincial dans une éventuelle démarche pour doter le territoire d’une telle politique nationale. La Ville n’a cependant pas signé la déclaration visant à mettre de la pression sur le gouvernement, «dans la mesure où les municipalités, à titre d’organisme gouvernemental, disposent d’importantes responsabilités en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme», mentionne le sommaire décisionnel. Cet appui était l’initiative du conseiller municipal Jacques E. Poitras, qui avait déposé un avis de proposition à cet égard. «Dans un contexte de changements climatiques, même en tenant compte du respect de l’autonomie municipale comme gouvernement de proximité, il est important d’adopter une vision et des mesures cohérentes en matière d’aménagement du territoire, et ce pour l’ensemble des villes du Québec», expose M. Poitras. «La mise en place d’une politique nationale d’aménagement du territoire, promise par la CAQ en campagne électorale, est un pas dans la bonne direction», ajoute-t-il. Le chef de l’opposition Xavier Léger souligne que « les inondations de cette année illustrent la pertinence d’une politique nationale d’aménagement du territoire. On l’a vu à quel point les décisions prises par une municipalité par exemple, tant au niveau de la construction en zones inondables que les mesures physiques mises en place pour limiter l’impact des inondations sur une communauté, peuvent se répercuter sur d’autres municipalités.» (A.D.)