Culture

André Forcier honoré au prochain Gala Québec Cinéma

le mardi 06 mars 2018
Modifié à 11 h 54 min le 06 mars 2018

Le cinéaste de Longueuil André Forcier recevra l’Iris hommage lors du Gala Québec Cinéma, le 3 juin. Plus de cinquante ans et 16 films se sont écoulés depuis sa première œuvre cinématographique, ses Chroniques labradoriennes en 1967. Il s’agit pourtant de sa première statuette du gala récompensant le cinéma québécois. «Nous célébrons cette année la carrière exceptionnelle d’André Forcier, monstre sacré du cinéma québécois, dont l’univers porte un regard unique, singulier et émouvant sur la société québécoise, a souligné la directrice générale de Québec Cinéma Ségolène Roederer. C’est un réalisateur qui a toujours su créer un rapport exceptionnel avec ses comédiens, tant avec les artistes confirmés qu’avec la relève.» Québec Cinéma célébrera ainsi son talent et son apport à la cinématographie québécoise «Ses scénarios sont toujours de beaux cadeaux que j’ouvre! Quand il m’appelle et me dit, j’ai quelque chose pour toi, je n’attends même pas le scénario et dis oui tout de suite pour être de la prochaine aventure», affirme la comédienne Céline Bonnier, qui a participé à plusieurs de ses films. Celui surnommé «l’enfant terrible du cinéma québécois» a su dès les débuts créer son univers propre, ce réalisme magique qui teinte l’ensemble de son œuvre tels que les films L’eau chaude, l’eau frette, Au clair de la luneUne histoire inventéeLe vent du Wyoming – son préféré, dira le cinéaste –, Je me souviens et Coteau Rouge. Son plus récent film Embrasse-moi comme tu m’aimes a été encensé par la critique et a remporté le prix du meilleur film canadien et le prix de l’innovation au Festival des Films du Monde. André Forcier a reçu le prix Albert-Tessier en 2003 et le Prix de la Gouverneure générale du Canada en 2010. L’inspiration du cinéaste de 70 ans ne faiblit pas, alors qu’il prépare son prochain long métrage, La beauté du monde, qui s’intéressera à l’histoire d’un apiculteur qui produit un hydromel à partir de «fleurs oubliées» et au frère Marie-Victorin, qui revient sur terre parce qu’il s’ennuie au ciel. (A.D.)