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Éducation

André-Laurendeau, «une histoire de famille» pour Marie-Claude Stébenne

le mardi 16 avril 2019
Modifié à 15 h 34 min le 30 décembre 2019

Marie-Claude Stébenne connaît une véritable histoire d’amour avec l'école André-Laurendeau. Celle qui y enseigne depuis maintenant 21 ans et y dirige le programme de théâtre depuis 6 ans est bien placée pour parler de l’école puisqu’elle est également une ancienne élève de l’établissement. Le programme de théâtre d’André-Laurendeau est ce qui fait la fierté de Marie-Claude Stébenne. Le programme aborde les divers styles des arts de la scène comme la marionnette, le théâtre noir, le théâtre d’intervention, le théâtre classique ou encore les auteurs de répertoire. Il met à la disposition des élèves des locaux spécialisés ainsi qu’une salle de cinéma. «Je peux dire sans me tromper que le programme aide au développement social et personnel des élèves, mentionne Mme Stébenne. C’est plus que de la performance scolaire.» Le programme compte 300 élèves. Près de 200 autres suivent l’option théâtre, qui offre des cours moins intensifs et plus «ludiques». Cette année, les élèves ont mis sur pied les pièces West Side Story et Ici repose en paix, présentées à la fin de l’année. À son premier stage en enseignement, Mme Stébenne avait remplacé son professeur de l’époque, Michel Paquin, l’un des fondateurs de l’option théâtre. Un sentiment spécial pour elle. Mme Stébenne a ensuite pu décrocher un poste permanent. Preuve qu’André-Laurendeau a un puissant pouvoir d’attraction, certains de ses anciens éléves enseignent maintenant avec elle. C’est aussi à André-Laurendeau que Mme Stébenne a fait la connaissance de celui qui deviendrait son mari, qui y enseigne l’histoire. Ses enfants fréquentent également l'école. «C’est vraiment une histoire de famille, explique-t-elle. C’est ma deuxième maison. J’y ai rencontré des gens formidables. André-Laurendeau, ce n’est pas juste un milieu d’éducation, c’est un milieu de vie. Le bâtiment a même une odeur particulière. À chaque rentrée, je prends une grande respiration et j’ai l’impression que je rentre à la maison. Un tas de souvenirs me reviennent en mémoire.»