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Bal des 1001 nuits: un événement grandiose, à la santé des enfants

le mardi 02 avril 2019
Modifié à 10 h 12 min le 02 avril 2019
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

PHILANTROPIE. C’est connu, on ne change pas une formule gagnante. Et cette formule gagnante, la Fondation de l’hôpital Charles-Le Moyne (HCLM) l’a trouvée dès la première édition du Bal des 1001 nuits, l’an dernier. Cela dit, des surprises et autres «punchs» attendent les participants de cet événement philanthropique d’envergure et unique sur la Rive-Sud, où le thème de l’Égypte antique sera à l’honneur. Le 26 avril, le Complexe Bell de Brossard sera plongé dans un décor qui fera voyager. Le dépaysement est promis dès les premiers pas franchis. «On réaménage les lieux, l’ambiance est un peu différente de l’an passé, mais ça reste une soirée dansante, avec des DJs. On est dans une fête, un moment de grand plaisir, lance la directrice générale de la Fondation Nathalie Boudreau. On ne s’enfarge pas dans les protocoles! On est chic et on danse!» Les fonds récoltés grâce au Bal des 1001 nuits profiteront aux services de soins dédiés aux jeunes, tant l’unité des naissances que les départements de pédopsychiatrie et de pédiatrie. Ceux qui ont pris part à l’événement l’an dernier retrouveront les stations d’animation et les stations culinaires – 30% des restaurateurs sont toutefois différents de la première édition. Julie Snyder assurera l’animation du Cocktail VIP et Étienne Boulay sera l’animateur de la soirée. Un encan silencieux – dont la moitié des prix respectent la thématique de l’Égypte antique – figure également au programme de la soirée. Mme Boudreau promet des prix «au-delà de ce qu’on a l’habitude de voir». Événement rassembleur La diversité de personnes qu’a su rallier la première édition est un autre élément de fierté entourant le Bal des 1001 nuits et que la Fondation compte bien répéter cette année. Tant les grands philanthropes que la relève de jeunes professionnels ont été attirés par la proposition d’un tel événement rassembleur. L’idée d’un tel bal fait écho à un événement récurrent que la Fondation a déjà tenu dans le passé. «C’était un bal plus classique et traditionnel. Il a disparu, mais on s’en faisait encore beaucoup parler, explique Mme Boudreau. L’idée nous est venue de refaire un événement rassembleur, grandiose, mais aux couleurs d’aujourd’hui, qui pourrait plaire à la population.» Redonner à la communauté Porte-parole de la Fondation depuis un an, l’actrice Sophie Lorain est aussi porte-parole de la deuxième édition du Bal des 1001 nuits. Un choix naturel pour la Fondation HCLM. «Elle incarne pour nous l’élégance et l’accessibilité. Elle est une femme qui a réussi, qui est touchante, qui a gravité autour de gens de l’hôpital, expose Nathalie Boudreau. On trouve que le fit est extraordinaire, c’est une femme qui parle avec son cœur.» La principale intéressée n’a pas hésité à s’impliquer pour la Fondation HCLM, ayant déjà été à même de constater le travail «extraordinaire» du personnel de l’hôpital alors qu’une amie y a vécu une situation très difficile. Celle qui s’est déjà impliquée auprès d’autres fondations croit qu’il est important de faire sa part. «Ce n’est pas une solution à tout, c’est certain, mais je pense qu’il faut se lever, donner. Il y a des besoins tellement criants, tellement de gens en difficulté.» Sophie Lorain rappelle que tous les enfants malades ne sont pas soignés à Sainte-Justine, d’où l’importance d’un événement tel que le Bal des 1001 nuits, qui permettra de financer des projets ayant un impact majeur pour les enfants de la région. Le Bal, auquel elle assistera pour la première fois, est à ses yeux «l’occasion pour les gens de se rencontrer et se rallier à la cause. Et de voir que tout ne peut pas être entrepris tout le temps par les gouvernements. Pour les milieux d’affaires et corporatifs, pour les gens un peu plus en moyens, c’est une occasion de partager, de redonner au suivant, de redonner à la communauté.» Son rôle d’urgentologue dans Au secours de Béatrice, série qu’elle a réalisée, n’est sans doute pas étranger au fait que la Fondation de l’HCLM ait pensé à elle pour être l’un de ses porte-paroles. Ce rôle d’un médecin qui, à cause de crises de panique, en vient à consulter un psychologue, a d’ailleurs eu des échos au sein de la population et de la communauté médicale; un impact auquel Sophie Lorain ne s’attendait pas. «En partant la série, [l’auteure] Francine [Tougas] et moi, on a sous-estimé les besoins en santé mentale.  J’avais lu que les médecins prenaient 10 ans avant de prendre conscience qu’ils devaient consulter. Alors ça ouvrait la discussion. Il y avait encore beaucoup de tabous sur la santé mentale, sur le fait de consulter. Des gens se sont projetés dans Béatrice.» Avec la collaboration de Maryanne Dupuis.