Opinion
Tribune libre

Bien-être des chats errants

le mardi 06 mars 2018
Modifié à 5 h 50 min le 06 mars 2018

Le programme de capture, stérilisation, relâche et maintien de la colonie des chats communautaires (CSRM), lancé en 2013 à titre de projet pilote dans le secteur M et faisant l’envie d’autres municipalités, connaît du succès depuis sa mise en œuvre. Le projet pilote ayant réussi, le CSRM a été lancé officiellement dans tous les secteurs de Brossard en 2014 grâce aux efforts de Charles Martin. Il avait procédé à la création du noyau initial et à la formation de bénévoles. Les saisons 2014, 2015 et 2016 s’étendaient de la mi-avril à la fin octobre, celle de 2015 finissant même le 4 décembre. Chaque année, les citoyens bénévoles prenant part au programme étaient informés de ces dates par communication écrite. Le programme de la saison 2017 n’a cependant repris qu’au début de juin pour finir sans crier gare fin septembre, début octobre. Il semblerait qu’un appel téléphonique aurait été fait aux seuls citoyens ayant des cages de la Ville pour les aviser de l’interruption. Or, certains bénévoles se servent de leurs propres trappes humanitaires, car la municipalité en manque souvent. On a attribué la courte durée de la saison 2017 à l’embauche tardive du successeur de M. Martin ainsi qu’aux fonds épuisés, et on a jugé qu’un simple «rappel des cages de la Ville» suffisait pour marquer la fin de la saison. Il est à se demander comment les ressources financières sont venues à manquer puisque le programme a duré trois mois de moins cette année. Espérons que la nouvelle administration saura prévoir un budget adéquat afin de redémarrer et d’interrompre la saison 2018 de manière efficace et d’améliorer la gestion des communications avec les bénévoles. Seulement ainsi pourrons-nous continuer de soutenir un programme s’inscrivant dans la vision à long terme du contrôle de la surpopulation des chats errants par la stérilisation et la relâche, tout en assurant le bien-être des colonies existantes, raisons d’être du CSRM. Rita Viti, bénévole de la première heure