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Camp du SPAL: une expérience unique pour les apprentis policiers

le jeudi 05 juillet 2018
Modifié à 12 h 00 min le 05 juillet 2018
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

JEUNESSE. Le tout premier camp des apprentis policiers du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) a commencé lundi et se terminera vendredi. Les 12 jeunes qui y prennent part ont déjà visité différentes unités du SPAL afin de bien comprendre le mandat de chacune. Le camp est l’initiative d’une jeune agente du SPAL, Audrey Desaulniers. «Elle remarquait que les jeunes ne semblaient pas très à l’aise avec les policiers, explique l’agent d’affaires publiques Ghyslain Vallières. Elle sentait qu’il y avait une certaine réticence lors du contact initial. Elle s’est donc dit qu’il serait bien de renverser cette opinion qu’ils ont de la police.» Tout au long de la semaine, les jeunes participent à une foule d’activités visant à leur apprendre ce qu’est le métier de policier. Ils ont notamment rencontré les agents de la patrouille spécialisée, de l’identification judiciaire, du groupe d’intervention tactique (S.W.A.T.) et des affaires publiques, en plus de faire connaissance avec les maîtres-chiens, une activité qui leur a fort plu. «C’est un travail de rapprochement avec une partie de la population à laquelle les policiers ont normalement accès dans le contexte scolaire, où ils lui disent quoi faire et quoi ne pas faire, indique l’agent Vallières. On voulait sortir de ce cadre-là, s’amuser avec eux, que ce soit détendu et qu’ils fassent partie de l’équipe.» Tout au long du camp, les jeunes sont divisés en petits groupes, accompagnés par les agents Audrey Desaulniers, William Kruze et Charles-André Raymond. Cette semaine est l’occasion rêvée pour les jeunes demander tout ce qu’ils ont toujours voulu savoir aux policiers et de découvrir l’arrière-scène du SPAL; une expérience unique. «Ils ont eu la chance de prendre une réplique, en plastique, de notre pistolet, raconte l’agent Vallières. Ça les a fascinés, mais au final, on voulait leur montrer que c’est un objet inerte. Il n’y a rien d’intéressant là-dedans. Ce n’est pas attirant, une arme.» Des apprentis satisfaits Le 4 juillet, une simulation de recherche en forêt avait été entièrement préparée pour les apprentis. Munis de l’équipement — casquette, sac à dos, t-shirt, calepin — qui leur avait été donné en début de semaine, ils étaient tout sourire en arrivant au parc Michel-Chartrand, à bord des caravanes du SPAL. «Je suis venue au camp parce que je veux devenir policière, explique l’apprentie de 11 ans Mariia Kleshchoua. J’aime aider les gens. Je voulais savoir comment on fait des enquêtes et profiter du temps avec mes amis policiers. Jusqu’à maintenant, ça répond à mes attentes et j’adore ça.» «Je trouve ça plaisant de découvrir le métier. Ça m’a vraiment donné envie d’être policière parce qu’il y a beaucoup d’adrénaline», lance quant à elle l’apprentie Kim Boudreault, 12 ans. Pour l’instant, l’agent Vallières ne peut confirmer qu’une deuxième édition sera organisée l’année prochaine. Mais chose certaine, l’engouement autour du camp était considérable. «Même à l’interne, les policiers adorent cela. Des gars du groupe d’intervention tactique sont même revenus le lendemain parce qu’ils avaient oublié de dire certaines choses aux jeunes», mentionne-t-il.