Opinion
Tribune libre

Catherine Fournier, députée pleine de courage

le mardi 26 mars 2019
Modifié à 5 h 53 min le 26 mars 2019

Je comprends que Catherine Fournier quitte le Parti Québécois en ce temps d’inquiétude. Je constate aussi qu’elle poursuit son travail de rendre éventuellement le Québec indépendant, comme le souhaite le PQ. J’appuie ma députée de Marie-Victorin dans sa démarche. Certaines personnes parlent de l’onde de choc qu’a provoquée Catherine Fournier à la suite de sa décision. De prime abord, on peut sentir une certaine déception, mais réalisons donc que sa vision est positive en vue d’un avenir souverain. Personnellement, mon choc, je l’ai vécu aux élections du 1<@V>er<@$p> octobre: le PQ s’affaisse à nouveau, avec seulement 10 députés et 17% du vote de la population. Et maintenant, quelques mois plus tard, ses dirigeants nous informent qu’il faut encore se renouveler… Mais combien de fois le PQ a-t-il souhaité s’améliorer, faire autrement, oser changer…? Combien de fois des souverainistes ont-ils désiré s’unir pour former un seul parti? Combien d’écrits et de discours a-t-on mis de l’avant pour solutionner ces changements? Catherine Fournier ne fuit pas; au contraire, elle est pleine de courage. Ma députée de Marie-Victorin décide de foncer en privilégiant la création d’un mouvement souverainiste. Son idée n’est certes pas nouvelle, mais à la suite des dernières élections, il faut avoir l’audace d’agir. C’est peut-être le bon moment! Je lui souhaite la meilleure des chances. Je crois que certains leaders et bons penseurs devraient s’unir maintenant pour réfléchir à cette possibilité de regrouper tous les souverainistes québécois en une seule équipe d’ici les prochaines élections. Pour obtenir l’indépendance du Québec, ce projet n’est-il pas nécessaire? Je ne tire pas sur le PQ, pour lequel j’ai milité pendant près de 50 ans. Mais je voudrais que ceux qui semblent tenir plus à leur parti qu’au fait de se regrouper pour la souveraineté s’interrogent sérieusement. Ne dit-on pas que l’union fait la force? Ouvrons les bras, au lieu de se tourner le dos! André Therrien