Centre de services scolaire Marie-Victorin: retour sur l’année de tous les défis
Le Centre de services scolaire Marie-Victorin (CSSMV) a dévoilé son rapport annuel 2019-2020, marqué par les défis que la crise sanitaire a engendrés. Le rapport fait état des enjeux et mesures instaurées en lien avec la crise sanitaire, tels les appels de suivi pour les élèves, le service de garde d’urgence et l’enseignement à distance. Au cours de la première vague, 180 employés du Centre ont prêté main-forte au réseau de la santé. Le CSSMV rappelle aussi sa collaboration avec l’entreprise HERO Créations, dans la création de matériel sanitaire, au moyen de 150 imprimantes 3D logées au Fab Lab du Centre d’éducation des adultes Le Moyne-D’Iberville. Un atelier de couture a également permis la confection de 40 000 couvre-visages en tissu. La formation accélérée des préposes aux bénéficiaires y a aussi été donnée. En tout, 458 personnes ont intégré l’un des 21 nouveaux groupes formes. «Relativement positif» Cette année du Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) 2018-2022 «se conclut par un bilan relativement positif malgré les difficultés qui ont dû être surmontées», présentent la directrice générale Marie-Dominique Taillon et le président du conseil d’administration Nicola Grenon. On observe entre autres que le taux de réussite annuel à la compétence Lire en français en 5e secondaire a augmenté de près de 6%, pour atteindre 92,7%. Toutefois, la compétence de lire en français chez les élèves de 2e année du primaire a connu un recul de 2% par rapport à l’année précédente, pour atteindre 91%. Le rapport rappelle l’année chamboulée par la pandémie, alors qu’il n’y a pas eu d’épreuve ministérielle évaluant cette compétence. Réduire les écarts L’objectif de réduire l’écart de réussite entre les garçons et les filles à 8% demeure en progression, ce dernier se chiffrant à 8,5% en faveur des filles. L’écart de réussite entre les élèves issus des milieux favorisés et défavorisés continue quant à lui à se creuser. Il est de 15% chez la cohorte suivie jusqu’en 2018-2019, comparativement à 9,8% l’année précédente. Quant à l’écart de réussite entre les élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage et les autres élèves, il est demeuré relativement stable. Il se chiffre à 34% selon les plus récentes données. Diplomation avant 20 ans Augmenter le taux d’obtention d’une première diplomation avant 20 ans «représente probablement le plus grand défi à relever, car le taux de diplomation/qualification des élèves du CSS Marie-Victorin était de 9,1% au-dessous de la situation provinciale au moment de la rédaction du PEVR», expose le rapport. Le CSSMV est en constante progression afin d’atteindre la cible d’un taux de diplomation de 75% pour 2022. Les plus récentes données dévoilent un taux de 73,9%. Réussite plus élevée chez les élèves immigrants L’un des objectifs du ministère de l’Éducation vise à diminuer l’écart de réussite entre les élèves issus de l’immigration et les autres élèves. Dans le cas du CSS Marie-Victorin, les élèves issus de l’immigration ont un taux de réussite plus élevé que celui des élèves non-immigrants. D’un écart de réussite de 7,4% en 2015-2016, il est passé à 2,8% en 2019-2020. Constructions Huit chantiers visant la construction, l’agrandissement ou la conversion d’établissements scolaires ont cheminé au cours de la dernière année scolaire. Parmi eux, on compte le début des travaux de construction de l’école primaire Vauquelin. Les travaux pour l’école du secteur Sacré-Cœur, sur le terrain du Centre de formation professionnelle Charlotte-Tasse, ont aussi été entamés. Dans l’arr. de Saint-Hubert, 14 nouveaux locaux ont été ajoutés à l’école Laurent-Benoît, qui bénéficie aussi d’une cour neuve. L’agrandissement de l’école Georges-P.-Vanier, à Brossard, a été complété tout récemment. En chiffres • 43 653 élèves
- 54,4% issus de l’immigration
- Hausse de 727 élèves au primaire et de 811 élèves au secondaire
- Baisse de 121 élèves en formation professionnelle et de 916 à la formation aux adultes
- Pourcentage d’élèves provenant d’un milieu où l’indice de défavorisation socioéconomique est élevé :
- Proportion d’élèves ayant un code de difficulté reconnu par le Ministère :