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Christine Sinclair s’implique pour stopper la sclérose en plaques

le vendredi 17 août 2018
Modifié à 16 h 37 min le 17 août 2018
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

RECHERCHE. «Un Canadien sur 385 vit avec la sclérose en plaques (SP)», peut-on lire sur le site web du Rendez-vous A&W pour stopper la SP, qui avait lieu le 16 août. La meilleure joueuse de l’équipe canadienne de soccer de tous les temps Christine Sinclair était à Longueuil lors de cet événement annuel. Pour chaque Teen Burger vendu au Canada lors de cette journée, 2$ étaient remis pour financer la recherche d’un remède à la SP, qui s’attaque au système nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerfs optiques). Au cours des neuf dernières années, 11 M$ ont été amassés par les restaurants A&W. Christine Sinclair prend part à l’événement à titre de porte-parole depuis 2017. «Il y a environ 30 ans, ma mère a été diagnostiquée avec la sclérose en plaques, mentionne Christine Sinclair au Courrier du Sud. Je suis rendue à un point dans ma carrière où je veux essayer de faire une différence.» Presque toute sa vie, la talentueuse athlète a vu les effets de la maladie sur celle qui lui a donné la vie. «Ma mère se déplace en fauteuil roulant depuis environ 12 ans. Elle a toujours été une femme athlétique, mais ça lui a été enlevé», explique-t-elle. La capitaine de l’équipe canadienne de soccer souhaitait contribuer à sa façon à la lutte contre la SP. «Tout le monde a son propre combat à mener et son propre chemin à prendre. Je veux seulement sensibiliser les gens à la SP», indique-t-elle. À chacun son parcours Dans sa carrière, Christine Sinclair a trouvé le fond du filet 160 fois. Des prix individuels, elle en a reçus; trophée Lou Marsh de l’athlète canadien de l’année, intronisation sur l’Allée des célébrités canadiennes, soulier d’or de meilleure marqueuse de la Coupe du monde de la FIFA, etc. Malgré tout, c’est un prix d’équipe qui lui manque. «On veut être numéro un au monde, c’est notre but, admet-elle. On essaie de gagner la Coupe du monde et de ramener l’or au Canada.» Des tonnes de jeunes joueuses de soccer lui vouent une admiration profonde. Plusieurs se sont d’ailleurs présentées au A&W du boul. Roland-Therrien lors de son passage, jeudi dernier. Mais la principale intéressée ne cherche pas à leur dire comment s’y prendre pour atteindre le sommet. «Malheureusement, il n’y a pas de chemin parfait pour atteindre le succès. Ça prend beaucoup de travail, de dévouement et de sacrifices. Tu dois en faire ta vie. Si tu trouves le sport qui te passionne, go for it!» Maintenant âgée de 35 ans, la femme originaire de Burnaby en Colombie-Britannique affirme que le soccer l’a amenée à vivre des expériences inoubliables. «Ça m’a donné l’opportunité de voyager à travers le monde et d’atteindre des sommets que je n’aurais jamais cru possibles.»