Chronique passerelle
Je doute fortement que la mairesse Caroline St-Hilaire écrive elle-même sa chronique Espace mairesse, publiée chaque semaine dans Le Courrier du Sud. Un auteur sous-traitant anonyme, ou auteur fantôme, écrit probablement à sa place et elle doit approuver l’article (si je me trompe, dites-le moi).
Dans sa chronique du 18 janvier, on lit entre autres que le 360e anniversaire de Longueuil sera fêté en 2017. C'est quoi l'affaire? C'est pour compétitionnera avec Montréal et son futile 375 Mme St-Hilaire, vous mentionnez tout d’abord dans votre chronique que Longueuil est une ville moderne tournée vers l'avenir. «Tournée vers l’avenir», faudrait commencer par éviter d’utiliser cette vieille formule éculée. Me semble que c'est évident, et vers quoi d’autre voulez-vous qu'elle se tourne? Même le village d’antan de Drummondville est tourné vers l’avenir! Exemple d’avenir: quand on dépense plus de 12 M$ pour une passerelle – celle qui enjambera le route 132 – dotée d’un belvédère duquel on pourra admirer non seulement le parc, mais également le fleuve et la ville de Montréal, on n’est pas dans la passerelle en bois avec des balustrades en cordes hein? Le design est tellement moderne que ça ressemble à la piste Hot Wheels que mon Émile a reçu à Noël! Et ça me fait drôle de lire «un belvédère duquel on pourra admirer la ville de Montréal». Ça coûte combien de plus sur la facture pour ce mégalo belvédère qui nous annoncera que l’on est à Longueuil et qui servira aussi à «admirer» Montréal? En té cas... Le Canada fête son 150e cette année. Selon Les débuts de la Nouvelle-France, volume 4 numéro 1, Jacques Cartier serait le premier Français à avoir écrit le mot Canada en 1535. Sur les cartes de 1547, tout le territoire au nord du fleuve Saint-Laurent est appelé Canada. 150 ans??? Là, je vais dire le fond de ma pensée: fêter ce faux 150 ans du Canada, c’est comme être invité à la fête du mon oncle qui abuse de toi depuis longtemps. Toute la famille le sait, mais personne ne le dira… Pierre Sévigny