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Cinq bibliothèques de Longueuil maintenant dotées de caméras

le mardi 29 janvier 2019
Modifié à 13 h 16 min le 29 janvier 2019
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

SÉCURITÉ. Des caméras de surveillance ont été installées à l’entrée de la bibliothèque de Greenfield Park et des bibliothèques Georges-Dor, Jacques-Ferron et Claude-Henri-Grignon. Cette mesure fait suite à la publication en septembre d’un dossier du Courrier du Sud concernant des cas de harcèlement et de gestes à caractère sexuel dans les bibliothèques de la Ville de Longueuil. À LIRE AUSSI : Longueuil s'engage à protéger ses employés de bibliothèques L’installation de tels équipements figurait parmi les demandes des employés de bibliothèques, qui réclamaient diverses mesures telles que de la formation, des filtres Internet, des procédures et rapports d’incident à leur employeur afin de rendre leur milieu de travail plus sécuritaire. Opérationnelles depuis le 18 janvier, ces caméras s’ajoutent à celles déjà en place à l’entrée de la bibliothèque Raymond-Lévesque, la plus achalandée du réseau de Longueuil. Chacune des cinq caméras installées à l’intérieur des bibliothèques permet d’une à quatre prises de vue. «Elles permettent de couvrir l’aire d’entrée de la bibliothèque rendant ainsi possible la surveillance des entrées et sorties», assure le porte-parole de la Ville Louis-Pascal Cyr. Ces bibliothèques, dont la Ville est propriétaire, sont les cinq plus achalandées du réseau. Ce dernier compte trois autres établissements dans des locaux de la Commission scolaire Marie-Victorin. La bibliothèque Joseph-William-Gendron est située dans une école secondaire, qui compte déjà un poste d’accueil, un agent de sécurité en tout temps ainsi que des caméras dans l’école. Quant à la bibliothèque Fatima, il s’agit d’un «très petit local où il y a deux employés en tout temps et où l’ensemble du local est visible à partir du comptoir de prêt», décrit M. Cyr. La Ville confirme également que la présence des agents de sécurité s’est accrue dans les bibliothèques Raymond-Lévesque et Georges-Dor depuis la parution du dossier du Courrier du Sud. «La firme fournissant les services d’agents de sécurité a été sensibilisée à la situation, signifie le porte-parole. Elle assure que la question du harcèlement fait partie de la formation de tous ses agents.» La Ville confirme avoir eu plusieurs échanges avec le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL). Un agent de la section des relations avec la communauté du SPAL a aussi visité les établissements et échangé avec des employés. L’ensemble des employés ont par ailleurs reçu en décembre un document de lignes directrices des sanctions à appliquer en cas de manquement aux règles du Code de conduite des usagers. Ils ont également accès au registre des usagers suspendus. Quelques heures après la publication du dossier sur le sujet, la Ville de Longueuil s’était engagée à renforcer les mesures de sécurité dans ses bibliothèques.