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Complexe aquatique : Longueuil tentera d’obtenir une subvention

le jeudi 05 décembre 2019
Modifié à 16 h 25 min le 04 décembre 2019

Longueuil soumettra son projet de complexe aquatique à une demande d’aide financière du Programme d'aide financière aux infrastructures récréatives et sportives du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Ce programme vise à financer la construction, l’aménagement, la mise aux normes ou la rénovation d’installations sportives et récréatives. Il s’inscrit dans le cadre du Programme d'infrastructures Investir dans le Canada, mis sur pied par le gouvernement fédéral et pour lequel une entente bilatérale a été conclue avec Québec. La Ville pourrait se voir rembourser jusqu’à 66,6% des coûts admissibles; un montant qui ne peut dépasser 20 M$. Le coût de l’installation sportive qui prendra place au parc Gérard-Philipps est estimé à 30 M$. Lorsque le programme de subvention avait été annoncé en novembre, le club de natation Élite de Longueuil en avait profité pour réitérer son souhait que le complexe accueille un bassin de 50 mètres – plutôt que 25 mètres. Soutenu par plusieurs autres associations sportives et clubs aquatiques, il espérait que la Ville profite de ce programme pour bonifier son projet. En référence aux demandes répétées des clubs du territoire, le chef de l’opposition officielle Xavier Léger a affirmé appuyer «à contre cœur» cette demande de subvention. «La capacité des bassins prévue aurait dû être bonifiée. Le bénéfice aurait été doublé et les installations auraient pu servir à des cibles sportives et récréatives», a-t-il avancé, à la séance du conseil du 3 décembre. Le programme de subvention «plus généreux» aurait pu permettre de répondre au moins à l’une des demandes des clubs sportifs, comme installer des gradins en mezzanine plutôt qu’amovibles. La conseillère Monique Bastien a rappelé que l’administration s’est tournée vers une piscine axée sur les besoins des familles et des aînés. Elle a rappelé la limite de 20 M$ que la Ville pourrait toucher si elle obtient une subvention. «Si on doublait le prix du projet, ce serait un fardeau fiscal qui ferait qu’on ne pourrait avoir maison des aînés, qui est très chère à tous les élus... Nous ne sommes pas prêts à laisser tomber un projet phare pour une piscine de 50 mètres.» En faveur de la construction du complexe aquatique dans l’arr. de Saint-Hubert, le conseiller indépendant Jacques Lemire a soulevé comme seule inquiétude le trafic qu’entraînera cette installation dans un secteur résidentiel. (A.D.)