Compteurs d'eau: perquisition dans les bureaux du Groupe SMi

L'UPAC a mené une nouvelle frappe, aujourd'hui, contre une entreprise liée au controversé contrat sur les compteurs d'eau de la Ville de Montréal. Après BPR, Construction Frank Catania et Travelers Canada, c'était au tour du Groupe SMi.

Le Groupe SMi et Construction Frank Catania faisaient partie d'un consortium ayant soumissionné pour le contrat des compteurs d'eau. C'est finalement GÉNIeau, un consortium formé par Simard-Beaudry et Dessau, qui a remporté le contrat de 355 M$.

Le contrat a été résilié deux ans plus tard, à la suite de nombreuses révélations sur des irrégularités.

Les bureaux de Montréal, Longueuil et Sherbrooke étaient visés par la perquisition d'aujourd'hui. Aucune arrestation n'a eu lieu.

La porte-parole de l'UPAC, Anne-Frédérick Laurence, confirme que les perquisitions des derniers jours font tous partie de la même enquête, sans toutefois préciser l'objet de cette enquête.

L'entreprise surprise

Par voie de communiqué, le Groupe SMi s'est dit surpris de la perquisition dans ses bureaux.

«Bien que cette visite ait été inattendue, les employés et la direction ont offert leur pleine et entière collaboration afin d'appuyer les enquêteurs dans leur démarche», lit-on dans le communiqué de presse.

Le Groupe SMi et son fondateur, Bernard Poulin, ont été mentionnés à plusieurs reprises à la Commission Charbonneau, entre autres pour la participation de la firme dans le dossier du Faubourg Contrecoeur.

Selon le quotidien La Presse, M. Poulin serait un proche du Parti libéral du Québec et du Parti conservateur du Canada. Il a fondé la firme en 1972, alors qu'il était toujours étudiant à l'Université de Sherbrooke.