Opinion
Tribune libre

Contravention abusive à Longueuil

le mardi 17 juillet 2018
Modifié à 6 h 59 min le 17 juillet 2018

Lors de l’assemblée du conseil de ville du 12 juin, j'ai interpellé les élus concernant une contravention de 169$ reçue le 19 mai devant ma résidence. Je m'étais par distraction garé du mauvais côté de la rue.

Les policiers me conseillent de contester puisqu'il y a certainement une erreur. La contravention m’a été donnée par une autorité autre que la police de Longueuil.

Un tel constat émis par un policier s’élèverait à 30$ plus frais; un écart de 139$. Ailleurs, il en coûterait 60$ à Québec, 62$ à Montréal et 40$ à Gatineau.

Une situation exagérée que j’ai communiquée aux élus. La conseillère Colette Éthier, membre du comité exécutif, en a pris note et a assuré qu’elle effectuerait un suivi du dossier, étant donné l'écart important de tarification.

Au cours des jours suivants, elle m’a laissé un message vocal me conseillant d’acquitter cette contravention faute de réponses claires du «capitaine du poste de police» en temps requis (échéance de paiement le 19 juin).

Citoyen de Saint-Hubert depuis 30 ans, je ne crois pas que l’attention portée à mon dossier a été celle à laquelle je m’attendais, au-delà des formules de politesse utilisées au conseil.

Longueuil doit harmoniser ses tarifs de constats d’infractions, mais la période transitoire devrait permettre des amendes d’un montant se rapprochant de celles émises par les policiers de l’arrondissement. Je ne dois pas être le seul citoyen à être victime de cette tarification abusive.

Alain Perreault