Coronavirus : des mesures insuffisantes selon le Bloc

Les députés du Bloc Québécois ont réagi de façon mitigée à la suite à l’annonce des mesures mises en place par le gouvernement fédéral pour faire face à l’épidémie du coronavirus (COVID-19), qui est maintenant considérée comme une pandémie par l’Organisation mondiale de la santé. «L’annonce du premier ministre, le 11 mars, est très rassurante, mais encore insuffisante, a mentionné le chef du Bloc Yves-François Blanchet. Elle confirme que le gouvernement fédéral semble enfin prendre au sérieux la pandémie du coronavirus qui secoue actuellement la planète. De plus, elle apporte un réel soutien au Québec et aux provinces qui sont en première ligne pour combattre la propagation de ce virus. Cependant, elle ne règle en rien la question des mesures de détection aux frontières et c’est sur cet enjeu que le gouvernement fédéral devrait agir rapidement.» «Le gouvernement fédéral doit assurer un meilleur contrôle de nos frontières, faire preuve de transparence, transférer au Québec et aux provinces les ressources nécessaires pour permettre au système de santé de traverser cette crise, puis soutenir adéquatement les aînés, les travailleurs et les entreprises, afin de minimiser les impacts sur la population et l’économie», a ajouté le député de Montarville Stéphane Bergeron. La formation politique demande la tenue de conférences de presse quotidiennes par le gouvernement afin de rassurer la population. Mesures supplémentaires Rappelons que le ministère de la Santé du Québec a annoncé mardi qu’une personne infectée au COVID-19 a fréquenté les transports en commun à Longueuil alors qu’elle était potentiellement contagieuse. Le Réseau de transport de Longueuil (RTL) a récemment indiqué que ses méthodes de nettoyage seront revues «afin d’en augmenter la fréquence, plus particulièrement au niveau des surfaces les plus exposées». Selon ce que rapporte le FM 103,3 les équipes de nettoyage et de désinfection en profondeur du RTL ont lavé en profondeur les surfaces les plus exposées aux infections sur l’ensemble de véhicules de la flotte d’autobus. Ça concerne surtout les sangles, les poteaux, les poignées de fenêtres, de banquettes et autres endroits où les passagers mettent leurs mains. Le directeur général du Réseau, Michel Veilleux a également mentionné que le travail de désinfection qui se fait normalement aux six à huit semaines se fera désormais beaucoup plus fréquemment.