Justice
Faits divers

Coupable d’avoir sauvagement battu son ex-conjointe

le mercredi 06 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 06 mai 2015
Texte du Brossard Éclair

George Beauregard Zoitakis s’est reconnu coupable d’avoir sauvagement battu et menacé son ex-conjointe en 2013. La victime aurait subi plus de 40 coups à la tête et l’abdomen.

Selon les faits relatés par la procureure de la Couronne, Zoitakis, 26 ans, et sa victime étaient déjà séparés en date du 12 octobre 2013. Ils gardaient toutefois contact, et Zoitakis aurait emprunté la voiture de son ex.

Le lendemain matin, celle-ci aurait reçu un appel de la police pour aller chercher sa voiture. Zoitakis avait été intercepté et était fortement intoxiqué.

La jeune mère de famille aurait refusé d’embarquer son ex-conjoint, le sachant violent lorsqu’il buvait. Comme de fait, Zoitakis se serait rendu à son domicile de Brossard peu de temps après. Sans mot dire, il aurait défoncé la porte et étranglé sa victime, l’accusant de l'avoir dénoncé à la police.

L’accusé aurait ensuite frappé sa victime au visage à plusieurs reprises avant lui cogner la tête contre la porte, sous le regard des deux enfants du couple. Ceux-ci auraient fui chez la voisine, après quoi Zoitakis aurait dit à son ex qu’il brûlerait la maison avec elle et les enfants à l'intérieur si elle ne les ramenait pas.

Lorsque la voisine a tenté de s’interposer, Zoitakis lui aurait également fait des menaces de mort.

«Si tu appelles la police, tu ne dormiras plus jamais en paix. Tu vas brûler avec ma femme, que ce soit demain, dans un an ou dans cinq ans», lui aurait-il lancé, selon les paroles rapportées par la Couronne.

Les policiers sont arrivés sur les lieux peu après. La victime, craignant son ex-conjoint, n’a pas porté plainte. Elle a finalement déposé une plainte aux autorités le 18 novembre.

L’accusé affirme ne se souvenir de rien, soulignant sa forte intoxication. Il reconnaît toutefois l’ampleur de la preuve déposée contre lui. Le 6 mai, il a déposé un plaidoyer de culpabilité sur huit des douze chefs d’accusation, y compris voies de fait avec lésions, menaces de mort, séquestration et méfaits.

Sa sentence a été remise à une date ultérieure.