L’auteur Mourad Saouli a récemment publié le roman à saveur multiculturelle Longueuilistan, dont l’histoire se déroule, tel que mentionné dans le titre, à Longueuil.

Aymen est un jeune Tunisien qui a fui son pays pour se réfugier à Montréal. Sans papiers, il cumule les petits boulots. Lors d’un contrôle d’identité de routine, il est arrêté. Transféré à la prison fédérale de Sarnia, il se fait proposer par l’Agence canadienne de renseignement d’espionner une communauté musulmane à Longueuil, en échange de la légalisation de son statut.

Basé sur des faits réels, le roman traite de plusieurs sujets de la société nord-américaine: la société de consommation, l’islam politique, la solitude, le multiculturalisme et le terrorisme latent en Occident.

Originaire d’Alger, en Algérie, Mourad Saouli a déménagé à Longueuil à 17 ans.

«J’ai eu deux naissances dans ma vie, dit-il. La première, physique, à Alger, où j’ai passé les seize premières années de ma vie, et une deuxième à Longueuil, qui a forgé l’être que je suis aujourd’hui. Longueuil m’a ouvert les bras par une tempête de neige, un mois de février 1997. Il n’y avait pas un meilleur moyen pour la remercier que par l’écriture d’une fiction dont elle serait le centre du récit.»