[CurioCité] Pourquoi la structure du pont Victoria n’est peinte qu’à moitié et le reste est tout rouillé?
Cette question a été posée sur le site CurioCité où les citoyens de Montréal peuvent s’adresser directement aux journalistes de Métro et poser leurs questions.
Pas facile d’obtenir une réponse claire auprès de l’entreprise ferroviaire Canadien National qui est propriétaire du pont.
Voici la réponse de leur relationniste de Montréal:
«Le CN entretient ses ponts et autres ouvrages d’art de manière rigoureuse et s’assure que tous les gestes nécessaires à assurer la sécurité à long terme soient posés.
Cordialement,
Pierre-Yves Boivin»
On lui a demandé plus de précisions techniques, voici sa réponse:
«Comme je vous l’indiquais, les commentaires que nous ferons à ce sujet se limiteront à rappeler que le CN entretient ses ponts et autres ouvrages d’art de manière rigoureuse et s’assure que les gestes nécessaires à assurer la sécurité à long terme soient posés.
Cordialement,
Pierre-Yves Boivin»
Précisons ici que le CN est déjà critiqué dans la ville de Québec parce qu’il ne veut pas payer pour repeindre le pont de Québec dont il a pourtant la responsabilité. Un sujet sensible donc…
Nous sommes allé chercher une réponse ailleurs. Voici les hypothèses concordantes de deux spécialistes:
La partie inférieure du tablier du pont est la plus exposée aux sels de déglaçage et aux éclaboussures. Elle se dégrade donc plus rapidement, à moins que l’on ne lui procure une protection supplémentaire, d’où l’ajout de peinture protectrice dans la zone la plus exposée aux éclaboussures.
Conclusion: M. Boivin n’a pas tort, mais vous êtes aussi en droit de penser que le CN tourne un peu les coins ronds!