De plus en plus de citoyens prennent des risques sur le bassin du parc de la Cité

De nouvelles affiches temporaires ont été installées aux abords du bassin du parc de la Cité pour rappeler aux usagers que l’accès au bassin est interdit. Avec la hausse de l’achalandage remarquée cette année, de plus en plus de téméraires arpentent cette surface glacée et fragile. «Comme il s’agit d’un bassin de rétention et non d’un espace aménagé pour y pratiquer un sport comme la marche ou le patin, ce lieu n’est pas désigné pour y circuler puisque la glace pourrait se rompre», explique la Ville de Longueuil. Les pancartes temporaires seront remplacées par des affiches permanentes lorsque celles-ci seront reçues. La Ville ajoute qu’une «surveillance accrue» est effectuée par les employés de l’administration municipale afin de sensibiliser les citoyens à l’importance de demeurer dans les sentiers balisés. «Lors des périodes plus achalandées, comme la fin de semaine, des patrouilleurs du SPAL sont également appelés à faire de la sensibilisation et de la prévention auprès des usagers du parc», ajoute la Ville. Elle demande la collaboration de toute la population pour assurer un respect des consignes, alors qu’il existe des lieux désignés pour la marche, le ski de fond, la raquette ou le patinage. [caption id="attachment_108723" align="alignright" width="444"] Des raquetteurs sur le bassin, le 31 janvier[/caption] Le Courrier du Sud a obtenu ces réponses près de deux semaines après avoir acheminé ses questions, au moment où il n’y avait aucun affichage à cet égard près du bassin de rétention. Le conseiller municipal Jacques E. Poitras avait rapporté dès le 8 janvier à la Ville la présence de plusieurs usagers sur le bassin. Il avait suggéré l’installation d’affiches similaire à celles qui sont apparues il y a quelques jours. «Les adultes s’aventurent sur les bassins avec leurs enfants. Il s’agit de bassins de rétention d’eau en mouvement, il y a risque de noyade, s’inquiétait-il, au début février. Je ne cherche pas à critiquer ou blâmer, mais peut-être à sauver des vies.» L’élu avait reçu plusieurs commentaires de citoyens inquiets de la recrudescence de cette pratique.