Délais et coûts supplémentaires pour le REM?

Le quotidien La Presse rapportait mardi que diverses embûches, dont l'insécurité du tunnel du mont Royal ainsi que le retard dans la construction du pont Samuel-De Champlain, pourraient entraîner des coûts supplémentaires ainsi que deux ans de délai pour la construction du Réseau express métropolitain (REM). Des affirmations que le consortium NouvLR, responsable de la construction du train électrique, a rapidement démenties. À LIRE AUSSI: L’installation d’une passerelle piétonne entraînera la fermeture de l’A-10 Réponses aux questions les plus souvent posées concernant le REM Le quotidien montréalais a obtenu un rapport d'étape confidentiel de 150 pages produit par NouvLR au mois d'août. Un rapport qui indique que seulement 41% de la conception du REM avait alors été approuvée par la Caisse de dépôt et placement du Québec, responsable du projet. L'insécurité du tunnel du mont Royal ainsi que le fait que la voie destinée au train sur le pont Samuel-De Champlain ne soit pas encore complétée seraient entre autres à l'origine de ces retards. Selon l'article, le chantier du REM sur la Rive-Sud pourrait connaître des délais supplémentaires d'un an et demi. Mise au point du consortium NouvLR n'a pas mis de temps à réagir à l'article de La Presse. Par voie de communiqué, le consortium a tout d'abord indiqué que le rapport sur lequel se base le quotidien est un document faisant partie du processus de gestion normal entre consortiums et bureaux de projet. «Il représente seulement le point de vue du consortium sur le projet et son budget.» «Après 18 mois de construction sur les 60 que durera le projet, le chantier respecte ou est en avance sur l’échéancier prévu, poursuit NouvLR. Le REM maintient donc l’échéancier annoncé et a tous les outils contractuels nécessaires afin de le faire respecter.»