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La députée Diane Lamarre se remémore son passage marquant au cégep Édouard-Montpetit

le mercredi 22 novembre 2017
Modifié à 16 h 06 min le 22 novembre 2017
Par Jonathan Tremblay

jtremblay@gravitemedia.com

De nature timide à la fin de son parcours secondaire, de son propre aveu, la politicienne chevronnée Diane Lamarre a découvert sa confiance et sa passion pour l’intérêt commun lors de sa vie collégiale. Diane Lamarre est députée provinciale de Taillon depuis 2014. Avant ce mandat, elle a été présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec de 2009 à 2014. En 2011, elle a obtenu le prix de Femmes d’exception de Longueuil. La politicienne a toujours habité Longueuil et a été choisie par le cégep Édouard-Montpetit en mai dernier comme grande partenaire et ambassadrice durant cette année qui souligne les 50 ans de l’institution. Elle participera à plusieurs événements voulant reconnaître d’autres ambassadeurs marquants au cours des prochains mois. [caption id="attachment_42804" align="alignright" width="278"] La députée de Taillon, alors qu’elle avait environ 20 ans[/caption] «Mon passage au collège a été une période qui m’a construite, affirme-t-elle. Je pense que ç’a rejoint mon intérêt du bien commun. Très tôt, je voulais me diriger en santé pour être près des gens et prendre soin d’eux. Je suis très reconnaissante, Édouard-Montpetit a été un réel tremplin qui a contribué à me faire découvrir des dimensions de moi-même non développées au secondaire.» «Pour plusieurs, le collège était principalement un accès aux études post-secondaires. Mais c’est aussi un milieu de vie qui nous initie aux enjeux sociaux et politiques. Le cégep doit demeurer un lieu d’ouverture sur le monde, ajoute la politicienne. Les professeurs à mon époque étaient aussi très dédiés.» Une belle ambiance régnait dans les corridors et les salles communes, selon les souvenirs de Mme Lamarre. «On n’appartenait pas seulement qu’à un programme, il y avait beaucoup d’entraide. Je me souviens des premiers partys à la cafétéria. Nous avions de beaux espaces pour créer des amitiés.» De nombreuses anecdotes reviennent à l’esprit de Diane Lamarre au moment de se confier au journal. C’est sur le campus du cégep qu’elle a rencontré son mari Jean-Guy Renaud. Ils ont toutefois entamé leur relation quelque temps plus tard. La députée se souvient également avoir été seule en compagnie d’une autre fille dans un groupe de 40 lors de son premier cours, qui en était un d’informatique. [caption id="attachment_42803" align="alignright" width="283"] Diane Lamarre en compagnie de son mari Jean-Guy Renaud, à l’époque de son cheminement collégial[/caption] «J’étais attiré par les disciplines hors standards, ajoute-t-elle. À l’université, j’étais la seule fille membre du comité étudiant.» Diane Lamarre se souvient aussi d’un enseignant de chimie qui était timide et qui avait toujours de la craie dans la figure. Une fois, il s’était pris le pied dans la poubelle près de son lutrin et avait terminé le cours ainsi sans en faire mention. «On avait bien ri, affirme-t-elle. Il était bien sympathique.» Autres ambassadeurs de marque du CEM Émile Bilodeau, chanteur québécois André Ducharme, humoriste membre de Rock et Belles Oreilles et comédien Jacques Chevalier, humoriste Isabelle Brasseur, patineuse artistique et double médaillée olympique Nicolas Girard, directeur à la Société de transport de Laval Patrice Désilets, créateur des jeux vidéo Prince of Persia et Assassin’s Creed Arlette Cousture, écrivaine, auteure du roman Les Filles de Caleb