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Des Canadiens coincés au Népal

le dimanche 26 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 26 avril 2015

Le bilan des morts causées par le violent séisme de samedi au Népal a enflé à 2500 hier et dans la détresse globale régnant dans le pays, des dizaines de Canadiens sont pris au piège.

Ils se demandaient hier comment ils rentreraient au pays. Des voyageurs comme Bryan Prince, un Ontarien qui est pris dans la capitale dévastée, Katmandou, avec 25 de ses compatriotes. Ils avaient trouvé refuge au consulat, mais les informations sur les modalités de leur retour au pays entraient au compte-goutte.

«De nombreux citoyens canadiens sont bloqués ici. Il semble impossible d'organiser des vols de départ pour quitter cette zone dangereuse. La situation est périlleuse ici, je n'exagère pas. Des tremblements continuent de secouer la ville», a-t-il écrit dans sa lettre transmise au ministre des Affaires étrangères Robert Nicholson.

«Il s'agit d'une affaire urgente. La plupart des gens ici ne disposent pas des fonds nécessaires pour payer le coût fortement gonflé des billets d'avion pour retourner au Canada. Les hôtels et les restaurants sont fermés et les guichets automatiques ne fonctionnent pas», ajoute-t-il.

Un autre touriste canadien, Denis Prud'homme, a trouvé refuge à l'ambassade américaine. «Les autorités canadiennes n'ont aucune ambassade ici, a-t-il confié en entrevue à Radio-Canada. Il y a un consulat, ils prennent nos numéros de téléphone en note, c'est tout. L'ambassade américaine fait un excellent travail, mais on n'a aucune nouvelle de notre cher gouvernement.»

«Ma fille a communiqué avec l'organisme SOS international pour leur dire que j'étais ici. Ils m'ont écrit pour me dire : oui, on sait que vous êtes là, mais pour l'instant, on ne prévoit aucune évacuation. Et ils m'ont donné un numéro de téléphone 1-800.»