Santé
Éducation

Des centaines de participants à la Marche de l’ACCESS pour la santé mentale

le mardi 12 juin 2018
Modifié à 15 h 27 min le 12 juin 2018
Des centaines d’élèves et membres du personnel du Centre de formation professionnelle et d’éducation aux adultes ACCESS de la Commission scolaire Riverside ont pris part à la Marche de l’ACCESS pour la santé mentale, dans les rues de Saint-Lambert le 29 mai. L’évènement annuel vise à dévoiler les stigmates associés à la santé mentale et les maladies qui y sont reliées, tout en permettant la sensibilisation. Portant des chandails verts arborant le slogan Let’s Crush the Stigma, les participants ont marché jusqu’à l’école secondaire internationale de Saint-Lambert. Sur place, des élèves ont interprété des chansons et les conférenciers ont partagé leurs histoires. Vanessa Fareau a partagé son expérience et a raconté comment elle a fait face à la mort de sa fille de 18 ans. Mark Nixon, une étoile du basketball dans sa jeunesse, a parlé de l’accident de voiture qui l’a laissé paralysé des pieds à la taille et de comment il a réussi à persévérer. Il y a cinq ans, Caren Mellow, infirmière en psychiatrie à l’Hôpital général juif et enseignante au département de la santé au Centre ACCESS, organisait la première marche pour la santé mentale. Au cours de l’année, elle  a remporté un prix de reconnaissance pour ses efforts de sensibilisation à la santé mentale par le Centre de toxicomanie et de santé mentale. Mme Mellow a été reconnue parmi 3700 candidats au Canada comme un des 150 leaders canadiens engagés pour la santé mentale. «Je crois vraiment que nous pouvons faire une différence dans la vie des gens qui sont touchés par la maladie mentale, explique-t-elle. L’organisation de cette marche n’est qu’une façon d’aider les gens à parler, à demander de l’aide ou à écouter. J’espère qu’un jour, ce mouvement sera introduit dans toutes les écoles du Québec et éventuellement, partout au Canada.» Un Canadien sur cinq aura un problème de santé mentale au cours de sa vie. Les troubles de santé mentale continuent d’être montrés du doigt et traités de façon discriminatoire ce qui rend difficile non seulement le dépistage, mais également la sélection d’un traitement et l’acceptance. «Si cette marche peut aider ne serait-ce qu’une seule personne affectée directement ou indirectement par la santé mentale, alors nous sommes sur le bon chemin, fait valoir Mme Mellow. Personne ne devrait se sentir isolé.» (Source: Centre de formation professionnelle et d’éducation aux adultes ACCESS)