Des Lambertois réclament un jardin communautaire entretenu

COMMUNAUTÉ. Plusieurs citoyens se sont présentés au micro lors de la séance du conseil municipal de Saint-Lambert du 15 octobre afin de manifester leur mécontentement face à la décision de la Ville de modifier le contrat de construction du parc Lespérance, relativement au projet de réaménagement du jardin communautaire. Le conseil a convenu à l’unanimité que les trois jardinets en bois, le jardinet surélevé en bois, les deux bacs en bois, les quatre bancs en bois, les deux tables en acier, l’ensemencement et les plantations seraient retirés du contrat de construction adjugé à l’entreprise Les terrassements multi-paysages en juillet. Les travaux, dont la phase 1 impliquant entre autres l’ajout de 40 lots a débuté en septembre, ont donc été interrompus. «Chaque année depuis plus de cinq ans, vers la fin de l’été, on nous dit “préparez-vous, l’an prochain, on refait le jardin communautaire” et jamais rien ne s’est fait, déplore une citoyenne qui jardine au y jardine depuis une dizaine d’années. Pourtant, le jardin en a bien besoin. Allez-y, vous allez vous apercevoir que le lieu a été négligé par la Ville depuis très longtemps. Aucun jardinet n’a la même dimension, les lots sont délimités avec n’importe quelles vieilles planches et ils empiètent souvent sur les allées qui disparaissent à certains endroits. Ils sont devenus impraticables, non sécuritaires et impossibles à entretenir.» «Le projet démontrait l’engagement de la Ville pour la santé, pour les familles, pour l’environnement. Ça montrait une vision», a ajouté un autre citoyen. Le conseiller du district 3 Bernard Rodrigue a expliqué que cette décision a été motivée par des questions financières. «On a retiré une partie du contrat, mais le but est de le faire d’une manière moins dispendieuse», a-t-il dit. «Il y aura une rencontre très prochainement parce qu’il semble y avoir de la confusion. On va vous donner toute l’information voulue pour que vous soyez très au fait de ce projet et des modifications qu’il peut y avoir», a pour sa part mentionné le maire Pierre Brodeur. Communication Tout comme dans le cas du parc du Limousin, le maire a indiqué que le manque de communication de la Ville avec les citoyens était à la base de cette confusion. «Il y a des travaux majeurs qui se font dans ce parc. C’est surtout de refaire le stationnement; on a une course contre la montre versus le froid. Il faut absolument que ce soit asphalté avant le début de l’hiver et par la suite, on va s’attaquer au jardin. La dimension du jardin est la même, mais c’est au plan du fonctionnement – les fameux carrés qu’on doit installer. Il y a eu un manque de communication. On a demandé à nos fonctionnaires de reprendre contact avec ces bénévoles et de bien les rassurer», a-t-il mentionné au Courrier du Sud, ajoutant que la Ville a du «temps devant elle» étant donné que le jardin ne pourra être fait avant le mois de mai.