Justice
Faits divers

Des témoins se manifestent 30 ans plus tard

le mercredi 20 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 20 mai 2015
Texte du Brossard Éclair

Denis Roux-Bergevin n’aurait pas été enlevé devant son domicile le jour du meurtre. C’est du moins ce que l’on peut comprendre des révélations faites par trois sœurs, des amies du jeune Denis, et qui étaient à l'époque âgées de 3, 5 et 7 ans.

Ces femmes, aujourd’hui dans la trentaine, et qui désirent conserver l’anonymat, ont communiqué au début du mois avec le Brossard Éclair afin d’entrer en contact avec la mère de Denis, à qui elles ont révélé ces nouvelles informations, 30 ans après le meurtre. Cette dernière a aussitôt référé ces nouveaux témoins au Service de police de Montréal.

En 1985, les trois fillettes visitaient souvent leurs grands-parents, qui habitaient alors à trois maisons des Roux-Bergevin. Les visites étaient si fréquentes que le jeune Denis était devenu leur ami.

Alors qu’on croyait que le jeune Denis avait été enlevé sur le perron de sa résidence, le 5 juin 1985, ces nouveaux témoins viennent apporter des précisions à l’enquête.

«Elles m’ont révélé que Denis était allé les voir sur l’heure du diner, alors que je le croyais assis devant la maison, nous confie Nicole Roux. Sans me le dire, il était allé leur demander de jouer avec elles. Mais les filles n’avaient pas terminé leur repas et leur grand-mère lui a demandé de revenir plus tard. Après, on ne sait pas ce qui a bien pu se passer», raconte Nicole Roux, qui reçoit ces nouvelles informations avec beaucoup de sérénité.

La mère se questionne cependant sur le fait que ces fillettes n’aient jamais été interrogées par les policiers. Nicole Roux espère aussi que d’autres témoins des événements entourant le meurtre de son fils se manifestent.

Ces témoins peuvent communiquer par courriel avec la mère de Denis, à rouxnicole@hotmail.ca, ou directement avec le SPVM, au 514-280-2222.