Sports

Deux Longueuillois célèbrent la culture écossaise !

le mercredi 29 juillet 2015
Modifié à 0 h 00 min le 29 juillet 2015

Julie Perron et Jason Baines sont tous les deux amoureux de la culture écossaise. L'une participe en tant qu'exposante et organisatrice, l'autre prend part à la compétition du lancer du tronc, l'épreuve reine des Jeux écossais, qui se déroulent aujourd’hui au parc Arthur-Therrien, dans l'arr. de Verdun.

La Longueuilloise Julie Perron est joueuse de cornemuse avec l'association Black Watch Pipes and Drums, elle danse avec la troupe Highland et est présidente de la Scottish Central, un site de référence sur l'Écosse. Tous les ans, elle participe aux Jeux écossais de Montréal.

«Il y a des compétitions d'athlétisme, de cornemuse et tambours et de danse traditionnelle écossaise. Il y a des participants de partout à travers le Canada et quelques-uns des États-Unis. Cette année, il va avoir un espace pour les enfants avec des jeux gonflables, mais aussi des costumes pour qu'ils puissent simuler des combats. Il y a une équipe de professionnel des présentations de combats qui sera sur place pour faire des représentations», explique Mme Perron.

Un instrument difficile

Julie Perron joue de la cornemuse depuis maintenant 14 ans et a déjà participé à des compétitions lors des Jeux écossais. Selon la musicienne, la cornemuse est le deuxième instrument le plus difficile à jouer, tout juste derrière la harpe.

«C'est un instrument qui est assez difficile à manier. Pour former un joueur de cornemuse, ça peut prendre jusqu'à cinq ans. Ce n'est pas quelque chose qui se fait du jour au lendemain», explique-t-elle.

«J'ai toujours été fascinée par le son de la cornemuse. En général, les gens aiment ou détestent la cornemuse. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui est indifférent à cet instrument», ajoute-t-elle.

Athlétisme pour Jason Baines

Originaire de l’arr. de Greenfield Park et vivant maintenant en Ontario, Jason Baines prend part à ce genre d'évènement depuis 2007. «Si tu veux être vu comme un compétiteur de haut niveau, tu dois être capable de bien faire au caber toss», indique celui dont la spécialité est le lancer du marteau.

Le lancer du tronc n’est pas une épreuve de force, mais de précision. Une fois que le concurrent a soulevé le caber et l’a appuyé sur son épaule, l’objectif n’est pas de le lancer le plus loin possible. Il faut plutôt le propulser pour qu’il fasse un tour sur lui-même et atterrisse en ligne droite.

Avant l'épreuve du caber toss, l’athlète s’installe, se concentre, mesure l’ampleur de la tâche qui l’attend. Et ça y est, il soulève le tronc d’arbre de 20 pieds de long et de 120 lb, il trouve sa ligne de course, la bonne vitesse et lance le gigantesque projectile.

«C’est iconique, explique Jason Baines. Tous les gens qui assistent à nos compétitions sont là pour voir ça.»

Avec la collaboration de Mathieu Horth Gagné.