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Diane Lamarre prête à défendre les services publics

le mardi 22 septembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 22 septembre 2015
Par Annick Oligny

annick.oligny@tc.tc

CIRCONSCRIPTION. La députée de Taillon tient à rappeler ses priorités, une semaine après la rentrée parlementaire à Québec. Le bien-être des enfants de zéro à six ans pour favoriser leur avenir, la solidarité entre les citoyens plus nantis et ceux qui cherchent à joindre les deux bouts, le développement économique et l'environnement sont les priorités sur lesquelles la députée mettra son énergie au cours de la prochaine année.

Un an après son élection dans la circonscription autrefois représentée par René Lévesque, Diane Lamarre a eu le temps de bien cerner les enjeux de sa circonscription. La députée a multiplié les rencontres avec les citoyens afin de mieux comprendre les problèmes et cerner les priorités.

«Je suis une fille de Longueuil et le constat que j'en fais est qu'il est inquiétant de remarquer autant de pauvreté dans une ville dont une bonne partie de sa population vit dans des milieux très favorisés», explique-t-elle.

La députée a même passé une soirée en compagnie d'agents du Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL), le 17 juillet, au cours de laquelle elle a pu voir des cas de violence conjugale, de vol et d'intoxication.

«Ça traduit toute la détresse et le désespoir de certains citoyens de Longueuil», constate avec beaucoup de philosophie celle qui a longtemps travaillé en milieu humanitaire dans des pays ayant vécu la guerre.

La santé avant tout

Diane Lamarre est forte de ses connaissances du milieu de la santé en raison de sa précédente carrière comme pharmacienne. Elle regrette que le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ne voie son ministère qu'avec les yeux d'un médecin.

«Il faut comprendre que les maux ne sont pas tous visibles qu'avec un scan, comme pourrait le croire le ministre. Seulement à l'hôpital Charles-Le Moyne, sur les 18 lits de l'urgence, six sont réservés uniquement aux cas de problèmes psychologiques et parfois c'est même plus. Je ne crois pas que l'urgence soit une solution pour ces cas», explique Mme Lamarre, qui indique que l'État doit débourser 1600$ pour l'hospitalisation d'un schizophrène durant 36 heures.

La députée souhaiterait que plus de soins à domicile soient offerts afin d'alléger l'attente dans les urgences et ainsi, réduire les coûts en santé. «Le simple fait d'ouvrir un dossier à l'hôpital coûte entre 250$ et 500$. Si un patient savait, par exemple, qu'un spécialiste pouvait se rendre chez lui le lendemain, c'est certain qu'il ne se pointerait pas à l'urgence en plein milieu de la nuit.»