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Dominique Lebeau veut continuer de s'impliquer dans la vie municipale

le jeudi 09 novembre 2017
Modifié à 9 h 21 min le 09 novembre 2017
Par Sarah Laou

slaou@gravitemedia.com

ÉLECTIONS. Avec 18,8% des votes, l'ex-conseiller municipal et candidat à la mairie de Saint-Lambert Dominique Lebeau s'est hissé à la troisième place lors des élections du 5 novembre. Celui qui se dit fier de sa campagne veut demeurer un citoyen vigilant mais aussi participer aux grands projets de sa ville. La défaite n'est pas totalement amère pour le conseiller sortant du district 4. Bien que l'un de ses adversaires principaux, Pierre Brodeur, ait remporté le siège de maire avec 38,8% des suffrages, l'ex-membre des Cowboys Fringants explique avoir fait tout son possible pour mener une campagne proche des citoyens, de ses convictions et de ses aspirations pour la ville. «Je savais M. Brodeur favori, mais nous avons tout donné, commente-t-il. Nous étions trop de candidats et le vote a été divisé. La "machine", les moyens et l'organisation derrière M. Brodeur ont été très forts. Il a eu des appuis de groupes influents et cela à fait la différence», croit Dominique Lebeau. Du changement…«mais pas celui qu'on espérait» Concernant la «quasi-purge» des membres du conseil municipal, Dominique Lebeau a admis avoir été surpris. «Je n'aurais jamais pensé que des conseillers comme Boris Chassagne, Jean Bouchard ou Hugues Letourneau perdraient leur siège, exprime-t-il. Ils ont toujours été très proches des gens de leur quartier. Les résultats ont été très serrés.» «Aussi, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de changement avec huit nouveaux visages à l'hôtel de ville, ajoute-t-il en faisant référence aux propos du candidat Marc Edwards recueillis par le Le Courrier du Sud. Mais le changement n'est pas celui que l'on espérait.» En effet, Marc Edwards ‒ qui est arrivé en seconde position avec 20,5% des voies ‒ et Dominique Lebeau partageaient une vision assez proche, mais n'avaient pas souhaité se rallier. «Marc Edwards, comme moi-même, souhaitions nous présenter au poste de maire, appuie l'ex‑conseiller municipal. On pensait que l'un ou l'autre pourrait représenter une alternative à M. Brodeur. Peut-être que si j'avais plutôt convaincu Jean-Pierre Roy et Alain Dépatie de ne pas se représenter… mais avec des "si", on refait le monde!», plaisante-t-il. À l'hôtel de ville Selon Dominique Lebeau, de nombreux défis attendent la nouvelle administration municipale. «Avec Valérie Plante comme mairesse à Montréal, c'est certain qu'il y a de l'espoir pour Saint-Lambert, concède-t-il. Mais M. Brodeur est encore à l'emploi et devra réussir à s'occuper rapidement des projets pour la ville, tout en gérant son agenda et son équipe. Cela risque d'être compliqué. Je pense aussi qu'il pourrait rencontrer une certaine opposition au sein du conseil, qui compte des personnalités avec des idées parfois opposées aux siennes.» Des projets pour Saint-Lambert Dominique Lebeau n'écarte pas l'idée d'un retour dans la vie politique en 2021. Il envisage aussi de participer à plusieurs projets lambertois, dont celui de réhabilitation de l'ancienne église anglicane de Max Dubois. «J'adore travailler pour ma ville et j'ai adoré être conseiller, insiste-t-il. Je vais donc suivre les différentes consultations citoyennes et continuer de m'impliquer avec le Réseau écocitoyen de Saint‑Lambert», précise M. Lebeau, qui confie aussi qu'il assistera «certainement à quelques séances publiques du conseil».